5‑145

Sénat de Belgique

Session ordinaire 2013‑2014

Séances plénières

Jeudi 20 mars 2014

Séance de l’après‑midi

5‑145

Belgische Senaat

Gewone Zitting 2013‑2014

Plenaire vergaderingen

Donderdag 20 maart 2014

Namiddagvergadering

Compte rendu provisoire

 

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Voorlopig verslag

 

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Sommaire

Inhoudsopgave

Bienvenue à une délégation étrangère. 5

Questions orales. 5

Question orale de Mme Helga Stevens au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’utilisation de mines terrestres par l’armée russe» (no 5‑1376) 5

Question orale de Mme Dalila Douifi à la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté sur «la dimension de genre dans le traitement des demandes d’asile» (no 5‑1371) 6

Question orale de Mme Martine Taelman à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «l’utilisation des embryons surnuméraires d’un même donneur» (no 5‑1377) 9

Question orale de Mme Cécile Thibaut au secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles sur «l’avenir du transport voyageur dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire européen» (no 5‑1372) 11

Projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation) 13

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748) 13

Discussion générale. 13

Discussion des articles du projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation) 14

Discussion des articles du projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748) 14

Projet de loi modifiant la loi du 29 mars 2004 concernant la coopération avec la Cour pénale internationale et les tribunaux pénaux internationaux (Doc. 5‑2742) 14

Discussion générale. 14

Discussion des articles. 14

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950) 15

Discussion. 15

Questions orales. 25

Question orale de M. Gérard Deprez à la ministre de la Justice sur «une nouvelle réglementation pour les méthodes particulières de recherche dans la lutte contre les cyberprédateurs» (no 5‑1366) 25

Question orale de M. Bert Anciaux à la ministre de la Justice sur «le report de la reconnaissance de l’Exécutif des musulmans» (no 5‑1370) 28

Question orale de M. Bart Laeremans à la ministre de la Justice sur «la lenteur et le laxisme de la Justice dans les dossiers d’assassinat» (no 5‑1374) 30

Question orale de M. Richard Miller au vice-premier ministre et ministre de la Défense sur «l’échec de la mise sur pied d’une force européenne en République centrafricaine» (no 5‑1373) 32

Question orale de Mme Fatma Pehlivan au vice-premier ministre et ministre de la Défense sur «l’exigence de nationalité pour la reconnaissance des victimes d’obus» (no 5‑1375) 33

Question orale de M. Ahmed Laaouej au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «la mise en place d’une union bancaire au niveau européen» (no 5‑1367) 35

Question orale de M. Louis Siquet au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «l’application du taux majoré aux rentes allemandes des travailleurs forcés, des prisonniers politiques, des déportés et des enrôlés de force» (no 5‑1368) 37

Question orale de Mme Olga Zrihen au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «les possibilités d’annulation de la dette bilatérale dite odieuse contractée par la Tunisie sous le régime Ben Ali» (no 5‑1369) 38

Projet de loi fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail des membres professionnels opérationnels des zones de secours et du Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale (Doc. 5‑2738) (Procédure d’évocation) 40

Discussion générale. 40

Discussion des articles. 42

Projet de loi portant modification de la loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l’ordre judiciaire (Doc. 5‑2741) 43

Discussion générale. 43

Discussion des articles. 43

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950) 44

Discussion. 44

Journée mondiale de la trisomie 21. 45

Prise en considération de propositions. 45

Hommage au lieutenant général Jean-Marie Jockin, Commandant militaire du Palais de la Nation, à l’occasion de son départ à la retraite. 45

Votes. 47

Projet de loi fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail des membres professionnels opérationnels des zones de secours et du Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale et modifiant la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile (Doc. 5‑2738) (Procédure d’évocation) 47

Projet de loi portant modification de la loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l’ordre judiciaire (Doc. 5‑2741) 47

Projet de loi modifiant la loi du 29 mars 2004 concernant la coopération avec la Cour pénale internationale et les tribunaux pénaux internationaux (Doc. 5‑2742) 47

Projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation) 48

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748) 48

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950) 48

Ordre des travaux. 49

Excusés. 51

Annexe. 52

Votes nominatifs. 52

 

Verwelkoming van een buitenlandse delegatie. 5

Mondelinge vragen. 5

Mondelinge vraag van mevrouw Helga Stevens aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het gebruik van landmijnen door het Russische leger» (nr. 5‑1376) 5

Mondelinge vraag van mevrouw Dalila Douifi aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding over «de genderdimensie bij de behandeling van asielaanvragen» (nr. 5‑1371) 6

Mondelinge vraag van mevrouw Martine Taelman aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «het gebruik van de overtallige embryo’s van eenzelfde donor» (nr. 5‑1377) 9

Mondelinge vraag van mevrouw Cécile Thibaut aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, en voor Staatshervorming over «de toekomst van het reizigersvervoer in het kader van het vierde Europese spoorwegpakket» (nr. 5‑1372) 11

Wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure) 13

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748) 13

Algemene bespreking. 13

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure) 14

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748) 14

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 29 maart 2004 betreffende de samenwerking met het Internationaal Strafgerechtshof en de internationale straftribunalen (Stuk 5‑2742) 14

Algemene bespreking. 14

Artikelsgewijze bespreking. 14

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950) 15

Bespreking. 15

Mondelinge vragen. 25

Mondelinge vraag van de heer Gérard Deprez aan de minister van Justitie over «een nieuwe regeling voor de bijzondere opsporingsmethodes in de strijd tegen cyberlokkers» (nr. 5‑1366) 25

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de minister van Justitie over «het uitstellen van de erkenning van de moslimexecutieve» (nr. 5‑1370) 28

Mondelinge vraag van de heer Bart Laeremans aan de minister van Justitie over «de traagheid en laksheid van Justitie in moorddossiers» (nr. 5‑1374) 30

Mondelinge vraag van de heer Richard Miller aan de vice-eersteminister en minister van Landsverdediging over «het mislukken van de oprichting van een Europese strijdmacht in de Centraal-Afrikaanse Republiek» (nr. 5‑1373) 32

Mondelinge vraag van mevrouw Fatma Pehlivan aan de vice-eersteminister en minister van Landsverdediging over «de nationaliteitsvereiste bij de erkenning als slachtoffer van obussen» (nr. 5‑1375) 33

Mondelinge vraag van de heer Ahmed Laaouej aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de oprichting van een bankenunie op Europees vlak» (nr. 5‑1367) 35

Mondelinge vraag van de heer Louis Siquet aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «het toepassen van de verhoogde aanslagvoet op de Duitse rentes van dwangarbeiders, politieke gevangenen, gedeporteerden en verplicht ingelijfden» (nr. 5‑1368) 37

Mondelinge vraag van mevrouw Olga Zrihen aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de mogelijkheden om de zogenaamde schandelijke bilaterale schuld die Tunesië onder het Ben Ali-regime is aangegaan kwijt te schelden» (nr. 5‑1369) 38

Wetsontwerp tot vaststelling van bepaalde aspecten van de organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones en van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp (Stuk 5‑2738) (Evocatieprocedure) 40

Algemene bespreking. 40

Artikelsgewijze bespreking. 42

Wetsontwerp houdende wijziging van de wet van 1 december 2013 tot hervorming van de gerechtelijke arrondissementen en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op een grotere mobiliteit van de leden van de rechterlijke orde (Stuk 5‑2741) 43

Algemene bespreking. 43

Artikelsgewijze bespreking. 43

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950) 44

Bespreking. 44

Wereld Downsyndroomdag. 45

Inoverwegingneming van voorstellen. 45

Huldebetoon aan luitenant-generaal Jean-Marie Jockin, Militair Commandant van het Paleis der Natie, ter gelegenheid van zijn pensionering. 45

Stemmingen. 47

Wetsontwerp tot vaststelling van bepaalde aspecten van de organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones en van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp en tot wijziging van de wet van 15 mei 2007 betreffende de civiele veiligheid (Stuk 5‑2738) (Evocatieprocedure) 47

Wetsontwerp houdende wijziging van de wet van 1 december 2013 tot hervorming van de gerechtelijke arrondissementen en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op een grotere mobiliteit van de leden van de rechterlijke orde (Stuk 5‑2741) 47

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 29 maart 2004 betreffende de samenwerking met het Internationaal Strafgerechtshof en de internationale straftribunalen (Stuk 5‑2742) 47

Wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure) 48

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748) 48

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950) 48

Regeling van de werkzaamheden. 49

Berichten van verhindering. 51

Bijlage. 52

Naamstemmingen. 52

 

Présidence de Mme Sabine de Bethune

(La séance est ouverte à 15 h 10.)

Voorzitster: mevrouw Sabine de Bethune

(De vergadering wordt geopend om 15.10 uur.)

Bienvenue à une délégation étrangère

Verwelkoming van een buitenlandse delegatie

Mme la présidente. – Je voudrais saluer la présence parmi nous d’une délégation de la République démocratique du Congo, venue rendre visite au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Sénat dans le cadre d’un voyage d’étude. Cette délégation est composée de députés provinciaux et de fonctionnaires d’assemblées provinciales et est présidée par le Sénateur Martin Balikwisha Nyonyo. Je lui souhaite un séjour fructueux parmi nous. (Applaudissements sur tous les bancs)

De voorzitter. – Ik begroet een delegatie van de Democratische Republiek Congo, die in het kader van een studiereis een bezoek brengt aan het Parlement van de Franse Gemeenschap en aan de Senaat. De delegatie is samengesteld uit provincieafgevaardigden en ambtenaren van de provincieraden en ze wordt geleid door senator Martin Balikwisha Nyonyo. Ik wens haar een vruchtbaar verblijf in ons midden toe. (Algemeen applaus)

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de Mme Helga Stevens au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’utilisation de mines terrestres par l’armée russe» (no 5‑1376)

Mondelinge vraag van mevrouw Helga Stevens aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het gebruik van landmijnen door het Russische leger» (nr. 5‑1376)

Mme la présidente. – Mme Sabine Laruelle, ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l’Agriculture, répondra.

De voorzitster. – Mevrouw Sabine Laruelle, minister van Middenstand, KMO’s, Zelfstandigen en Landbouw, antwoordt.

Mme Helga Stevens (N‑VA). –

Mevrouw Helga Stevens (N‑VA). – Alsof de politieke problemen in en rond de Krim nog niet groot genoeg zijn, melden diverse media dat Russische troepen bij hun interventie in Oekraïne landmijnen gebruiken.

Hoewel Rusland geen lid is van de Ottawa-Conventie, die een verbod nastreeft op het gebruik van landmijnen, heeft het wel reeds te kennen gegeven bereid te zijn het gebruik van antipersoonsmijnen te controleren, met name via de Conference on Disarmament en de Convention on Conventional Weapons.

Het gebruik van vuile wapens, zoals landmijnen in dit conflict op Europese bodem, is dan ook ten zeerste te betreuren en dient ten stelligste afgewezen te worden.

Daarom zou ik het op prijs stellen dat deze regering druk uitoefent op de Russen om hier zo snel mogelijk duidelijkheid over te verschaffen, want heel wat zaken verdienen een antwoord. Klopt het dat er landmijnen worden gebruikt in en rond de Krim? Welk type mijnen betreft het, antipersoonsmijnen of antivoertuigmijnen? Is het Russische leger van plan deze mijnen zelf te verwijderen? Welke stappen werden er ondernomen om de burgerbevolking te beschermen?

Wil de minister deze opmerkingen overmaken aan en druk uitoefenen op de Russische regering, om te voorkomen dat er slachtoffers vallen onder de burgerbevolking van de Krim?

Mme Sabine Laruelle, ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l’Agriculture. –

Mevrouw Sabine Laruelle, minister van Middenstand, KMO’s, Zelfstandigen en Landbouw. Ik lees het antwoord van de vice-eersteminister.

Ik heb de berichten waarnaar de senator verwijst ook via de media en via rapporten van NGO’s vernomen. Ik beschik niet over meer details en heb er ook nog geen formele bevestiging van.

De Russische Federatie heeft het Ottawa-verdrag, dat antipersoonsmijnen verbiedt, niet ondertekend. Ons land meent dat, in afwachting van de ondertekening en ratificatie, alle landen zich best houden aan een moratorium op het gebruik van antipersoonsmijnen en andere niet-discriminerende wapens. Op bijeenkomsten van de verdragspartijen die zich bij de Ottawa-Conventie hebben aangesloten, verwijst België regelmatig naar het gebruik van antipersoonsmijnen door landen die de Conventie niet hebben ondertekend. Daarbij wijst ons land erop dat dit ingaat tegen de groeiende norm die van de Conventie uitgaat. Het laatste bevestigde gebruik van antipersoonsmijnen door de Russische strijdkrachten dateert van 2006 in Tsjetsjenië.

België is de stuwende kracht achter de universele toepassing van de Conventie. Gisteren nog vernam Hare Koninklijke Hoogheid Prinses Astrid in haar hoedanigheid van speciaal gezant van de Ottawa-Conventie, naar aanleiding van ons gezamenlijk bezoek aan het Sultanaat Oman, van mijn collega van Buitenlandse Zaken, minister Alawi bin Abdullah, dat Oman zich als 162e verdragspartij bij de Conventie zal aansluiten. Dat is slechts een van de resultaten van de inspanningen die België als coördinator voor de universele toepassing van de Conventie onderneemt. Binnen de Europese Unie heeft België ervoor gepleit, en verkregen, dat er Europese middelen worden ingezet voor een actieplan ter bevordering en universele toepassing van de Conventie. Daarnaast zal België vicevoorzitter zijn van de Herzieningsconferentie van de Conventie van 2014 in Maputo en voorzitter van de 14e Algemene Vergadering van de verdragspartijen in Genève in 2015.

De Russische federatie is wel aangesloten bij het Geamendeerde Protocol II bij het Verdrag inzake het verbod op bepaalde conventionele wapens, dat specifieke regels oplegt voor het gebruik van mijnen, zoals het markeren en achteraf verwijderen van mijnenvelden.

lk zal mijn diensten vragen dit verder te volgen en, indien deze informatie bevestigd wordt, te bekijken hoe we de Russische Federatie hierover op een effectieve manier kunnen aanspreken.

Mme Helga Stevens (N‑VA). –

Mevrouw Helga Stevens (N‑VA). – Ik zou er bij minister Reynders willen op aandringen dat indien vastgesteld wordt dat in en rond de Krim landmijnen worden gebruikt, dit moet worden aangekaart bij de Russische Federatie.

Question orale de Mme Dalila Douifi à la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté sur «la dimension de genre dans le traitement des demandes d’asile» (no 5‑1371)

Mondelinge vraag van mevrouw Dalila Douifi aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding over «de genderdimensie bij de behandeling van asielaanvragen» (nr. 5‑1371)

Mme Dalila Douifi (sp.a). –

Mevrouw Dalila Douifi (sp.a). – Ter gelegenheid van de Internationale Vrouwendag hebben een veertiental Nederlandstalige en Franstalige vrouwenorganisaties een oproep gedaan om een systematisch en transparant genderbeleid te voeren bij de behandeling van asielaanvragen van Afghaanse meisjes en vrouwen.

Tussen de 70 en de 80% van de vrouwen en meisjes in dat land wordt tot een huwelijk gedwongen, discriminerende wetten en praktijken voorkomen dat ze het huis kunnen verlaten zonder toestemming van een man. Doen ze dat wel, dan krijgen ze gevangenisstraffen. Volgens gegevens van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens is 80% van de Afghaanse vrouwen het slachtoffer van geweld.

Een resolutie van de Raad van Europa vraagt zijn lidstaten uitdrukkelijk bij asielaanvragen aandacht te besteden aan het genderaspect omdat vervolging van vrouwen en meisjes danig van die van mannen verschilt.

Het is dan ook erg verbazend dat de rapporten over Afghanistan van Cedoca, de documentatie- en researchdienst van het Commissariaat-generaal voor de Vluchtelingen en de Staatlozen (CGVS), zelfs geen melding maken van vrouwen en meisjes. Het CGVS beschikt nochtans over een genderafdeling.

De vrouwenorganisaties vragen een doorlichting van het huidige genderbeleid van het Commissariaat-generaal voor de Vluchtelingen en de Dienst Vreemdelingenzaken en vragen dat maatregelen worden genomen opdat bij iedere asielaanvraag rekening zou worden gehouden met de genderdimensie. Hun eisen zijn de volgende:

a) Een heronderzoek voor afgewezen asielaanvragen waarbij geen rekening werd gehouden met de genderdimensie volgens de criteria die door de Raad van Europa werden aanbevolen.

b) Het verzamelen van gendergerelateerde informatie per land door Cedoca.

c) Bij asielaanvragen systematisch rekening houden met de vrees voor vervolging op basis van geslacht.

d) Vrouwelijke asielzoekers specifiek over de genderproblematiek interviewen om zo een zelfstandig dossier op te bouwen.

e) Het professioneel opleiden van interviewers om met vrouwelijke slachtoffers van geweld of discriminatie om te gaan.

f) Automatisch discriminerende en schadelijke praktijken zoals het ontbreken van het recht op onderwijs en de voor de hand liggende risico’s van vroege of gedwongen huwelijken als onmenselijke en vernederende praktijken beschouwen en de situatie van meisjes, ongeacht de positie van hun ouders, automatisch afzonderlijk laten onderzoeken.

Uit cijfers van een rapport van de Vrouwenraad blijkt bovendien dat alleenstaande vrouwelijke asielzoekers voortdurend in angst leven en op hun hoede zijn voor mannelijke medebewoners in asielcentra. Met machogedrag, oneerbare voorstellen, vandalisme, geweld en seksuele intimidatie zorgen mannen ervoor dat reeds getraumatiseerde en fragiele vrouwen zich geen enkel ogenblik veilig of gerust kunnen voelen. Helaas houdt Fedasil volgens een recent krantenartikel geen cijfers bij over agressie tegen vrouwen en wordt dus besloten dat er geen probleem is.

Is de staatssecretaris van plan het huidige genderbeleid van de Dienst Vreemdelingenzaken en het Commissariaat-Generaal voor de Vluchtelingen en de Staatlozen te laten doorlichten en de zonet aangehaalde maatregelen door te voeren om zo tot een systematisch en transparant genderbeleid te komen?

De staatssecretaris heeft beklemtoond dat ze zich persoonlijk wil inzetten om kwetsbare vrouwen in asielcentra beter te beschermen. Zal ze Fedasil vragen voortaan specifieke cijfers over agressie tegen vrouwen bij te houden en extra maatregelen te nemen voor een betere vrouwenwerking in de centra?

Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté. –

Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding. – De individuele beoordeling van asielaanvragen gebeurt door het Commissariaat-generaal voor de Vluchtelingen en de Staatlozen (CGVS). De wetgever heeft de beoordeling van asielaanvragen opgedragen aan die onafhankelijke instantie en een onafhankelijk rechtscollege, precies om politieke beoordelingen uit te sluiten.

Het aspect gender is wel degelijk aanwezig bij de beoordeling van een asielaanvraag door het CGVS. Voor alle vrouwen – alleenstaande of behorend tot een gezin – houdt het CGVS rekening met eventuele bijzondere situaties en met indicaties voor een gegronde vrees voor vervolging. Het CGVS interviewt elke vrouw. Zij krijgt de mogelijkheid om specifieke elementen ter ondersteuning van haar asielaanvraag voor te leggen. Voor vrouwen houdt het CGVS wel degelijk rekening met specifieke gronden voor vervolging.

Ik betreur dat sommigen een onjuist beeld blijven geven van de genderproblematiek en de wijze waarop het CGVS de asielaanvragen beoordeelt. Het rapport van Cedoca over Afghanistan waarnaar in de vraag wordt verwezen, handelt over de algemene situatie, ongeacht het genderaspect. De aanvullende informatie over het genderaspect wordt geleverd door tal van andere bronnen, onder andere door de gespecialiseerde gendercel van het CGVS. Dat hieruit door sommigen steevast geconcludeerd wordt dat het CGVS geen rekening houdt met gender, is pure desinformatie. Ik heb dat vorige week al gezegd in antwoord op een vraag van senator Piryns en zal dat blijven herhalen.

Het onderzoek van de Vrouwenraad, waaraan Fedasil trouwens heeft meegewerkt, is gebaseerd op veldonderzoek in de opvangstructuren uit 2008 en 2009. Men mag niet voorbijgaan aan de talrijke projecten en initiatieven die er sindsdien in het opvangnetwerk werden genomen om het leven voor vrouwen in de opvang te verbeteren.

Fedasil werkte bijvoorbeeld in 2013 verschillende projecten uit om kwetsbare vrouwen die in het opvangnetwerk verblijven beter te beschermen en te versterken, zoals in Arendonk en Rixensart.

Sinds januari 2012 organiseert de Vrouwenraad, met de hulp van lokale vrouwenorganisaties, uitstappen en sensibiliseringsacties voor asielzoeksters in de opvangcentra in Antwerpen. In 2013 breidde de Vrouwenraad zijn werkterrein uit naar Limburg en Vlaams-Brabant, en in 2014 is het de beurt aan Oost- en West-Vlaanderen.

Fedasil zal verder inzetten op een gendergevoelige aanpak en een specifieke opvang voor vrouwen. Tijdens een maandelijkse workshop zal Fedasil telkens een bestaand project rond vrouwenwerking in de kijker zetten, dat dan als voorbeeld kan dienen voor de andere opvangstructuren.

Wat betreft de registratie van geweld tegen vrouwen, wordt van elke incident een gedetailleerd rapport opgemaakt. Fedasil houdt op centraal niveau een registratie bij van incidenten die zich voordoen in de opvangcentra. Momenteel wordt die registratie geoptimaliseerd. Er zal bij die oefening ook werk worden gemaakt van een aparte statistische registratie van gendergeweld. Aan alle incidenten die worden geregistreerd wordt er gevolg gegeven.

Bewoners die zich schuldig maken aan grensoverschrijdend gedrag of gendergeweld kunnen het voorwerp uitmaken van een disciplinaire transfer of een andere sanctie. Strafbare feiten worden aan de politie gemeld.

Mme Dalila Douifi (sp.a). –

Mevrouw Dalila Douifi (sp.a). – De oproep van de vrouwenorganisaties heeft er alvast toe geleid dat de problematiek vandaag in het parlement aan bod komt.

Blijkbaar is de staatssecretaris het met me eens dat de genderdimensie zowel in de procedures als in de opvang heel belangrijk is. De afgelopen jaren is op dat vlak inderdaad al heel wat in beweging gezet.

Ik moedig de staatssecretaris aan voort te doen. Wanneer de opvangcentra naar aanleiding van een crisis vol zitten, kan ik me immers voorstellen dat het soms moeilijk is de privacy te respecteren. Nu de centra minder druk bevolkt zijn, is er tijd en ruimte om meer rekening te houden met de genderdimensie.

Ik heb begrepen dat de gevallen van agressie tegen vrouwen wel degelijk worden geregistreerd en dat de cijfergegevens momenteel worden verwerkt. Ik ga er dan ook van uit dat het op termijn mogelijk moet zijn jaarlijks een evaluatie te maken.

Question orale de Mme Martine Taelman à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «l’utilisation des embryons surnuméraires d’un même donneur» (no 5‑1377)

Mondelinge vraag van mevrouw Martine Taelman aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «het gebruik van de overtallige embryo’s van eenzelfde donor» (nr. 5‑1377)

Mme la présidente. – Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté, répondra.

De voorzitster. – Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding, antwoordt.

Mme Martine Taelman (Open Vld). –

Mevrouw Martine Taelman (Open Vld). – Artikel 26 van de wet van 6 juli 2007 betreffende de medisch begeleide voortplanting en bestemming van de overtallige embryo’s en de gameten bepaalt dat overtallige embryo’s van eenzelfde donor niet mogen worden gebruikt om bij meer dan zes verschillende vrouwen telkens één of meerdere kinderen geboren te laten worden.

In de voorbereidende werken gaf de wetgever aan dat het eigenlijk om, zoals de Franse tekst oorspronkelijk beter aangaf, “six fratries gaat. Bedoeling is te vermijden dat één enkele donor een onbeperkt aantal nakomelingen zou hebben via anoniem donorschap. Zolang het om een aantal kinderen van dezelfde donor bij één ontvangende moeder gaat, wordt de telling beperkt tot één, omdat er geen onduidelijkheid kan zijn over de broederlijke of zusterlijke band tussen de kinderen.

In dezelfde zin rijst nu de vraag omtrent de meemoeders. In sommige fertiliteitscentra kan de meemoeder van een kind dat reeds door een project van medisch begeleide voortplanting bij de partner tot stand kwam, vaak geen staal van dezelfde donor reserveren, net vanwege de wettelijke beperking tot zes verschillende vrouwen per zelfde donor.

Wordt artikel 26 niet te strikt geïnterpreteerd? Meent de minister niet dat het conform de geest van de wet de bedoeling is dat de “zes verschillende ontvangende vrouwen” moeten worden begrepen als maximum van “six fratries”?

Valt een lesbisch koppel, waarvan beide vrouwen een staal van dezelfde donor willen ontvangen, niet automatisch onder een enkele en zelfde “fratrie”? Moeten beide partners van dat koppel bijgevolg niet als een en dezelfde vrouw worden beschouwd, voor zover ze een koppel vormen ten tijde van beide voortplantingsprojecten en de kinderen onderling afstammingsbanden met elkaar hebben, ook al hebben ze een andere biologische moeder?

Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté. –

Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding. – De wet houdende diverse bepalingen inzake gezondheid, die in principe volgende dinsdag zal worden besproken in de commissie voor de Sociale Aangelegenheden van de Senaat, bevat bepalingen om de artikelen 26 en 55 van de wet van 6 juli 2007 te wijzigen, net om de kwestie te regelen waarnaar senator Taelman verwees.

De voorgestelde wijzigingen beogen om de twee vrouwen die een koppel vormen, als één eenheid te beschouwen bij de berekening van de zes ontvangende vrouwen. Zij kunnen zich dus met een staal van eenzelfde donor laten bevruchten en dat wordt dan als één donatie beschouwd.

Mme Martine Taelman (Open Vld). –

Mevrouw Martine Taelman (Open Vld). – De regering heeft het probleem dus ook opgemerkt en een oplossing uitgewerkt, waarvoor dank.

Question orale de Mme Cécile Thibaut au secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles sur «l’avenir du transport voyageur dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire européen» (no 5‑1372)

Mondelinge vraag van mevrouw Cécile Thibaut aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, en voor Staatshervorming over «de toekomst van het reizigersvervoer in het kader van het vierde Europese spoorwegpakket» (nr. 5‑1372)

Mme Cécile Thibaut (Ecolo). – Monsieur le secrétaire d’État, le 26 mars 2013, je vous interpellais au sujet du quatrième paquet ferroviaire européen et de ses implications éventuelles pour nos propres chemins de fer. Vous nous signaliez alors que la présidence irlandaise du Conseil de l’Union européenne ne comptait pas s’emparer immédiatement des propositions de ce paquet ayant le plus directement trait à la libéralisation du transport intérieur de voyageurs. « Ce qui permettrait à la Belgique de préparer au mieux sa position en la matière », nous disiez-vous.

Comme vous le savez, le parlement européen a entre-temps voté en première lecture l’ensemble des six propositions législatives de ce paquet. Ce vote a débouché sur un résultat mitigé, du moins du point de vue d’un pays comme le nôtre, au réseau ferré bien maillé et densément utilisé et où la politique ferroviaire demeure de compétence fédérale.

Si l’on a sans doute évité le pire au niveau européen en matière de séparation « verticale », ce qui se prépare en matière de séparation « horizontale », attribution d’un même type de prestation – ici, l’exploitation des trains de voyageurs – à plusieurs intervenants, n’est pas moins inquiétant.

En effet, en vertu du compromis adopté par le parlement européen il y a quelques jours, une autorité compétente nationale ne pourra bientôt plus attribuer un contrat de service public de manière directe (c’est-à-dire sans devoir obligatoirement recourir à un appel d’offres) à une échelle nationale. Pour attribuer de manière directe et sans contestation possible l’ensemble des contrats de services publics permettant de couvrir le territoire de la Belgique, il faudra obligatoirement confier ceux-ci à des « opérateurs internes » relevant directement d’autorités compétentes « locales » ou à tout le moins « non nationales ». À défaut d’être disposé à régionaliser nos chemins de fer, il faudra se résoudre à attribuer par appel d’offres au moins deux contrats de services publics distincts ; le nombre exact de contrats dépendra du nombre de trains-kilomètres offerts chaque année sur le réseau.

Ceci signifie qu’à moins d’un sursaut du Conseil lors de l’examen de ce dossier, puis lors des négociations interinstitutionnelles à ce sujet, la Belgique pourrait bien se voir forcée, demain, de choisir entre une régionalisation de l’opérateur ferroviaire national, voire une régionalisation de sa politique ferroviaire, et une forme ou l’autre de partition du service des trains en au moins deux contrats de services publics obligatoirement attribués sur appels d’offres, et donc potentiellement confiés à des opérateurs différents.

Quasiment un an après nos premiers débats à ce sujet, je souhaite vous poser à nouveau quelques questions, monsieur le secrétaire d’État.

Adhérez-vous à ces compromis ? Dans le cas contraire, quelles sont les propositions alternatives que vous comptez défendre au Conseil, au nom de la Belgique, et quelles limites préconisez-vous de fixer au développement de la concurrence dans le transport ferroviaire de voyageurs, afin de permettre l’organisation de services publics intégrés et de qualité dans ce secteur ?

Quelles initiatives avez-vous déjà prises et/ou comptez-vous prendre, auprès de vos collègues du Conseil des ministres des Transports, pour tenter de faire obstacle aux propositions législatives de la Commission, qui sont contraires au principe de subsidiarité ou risquent le plus de nuire à la lisibilité et à la facilité d’utilisation du train dans notre pays comme dans d’autres ?

Mevrouw Cécile Thibaut (Ecolo). –

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles. – Comme vous le savez, le quatrième paquet ferroviaire comporte deux thématiques différentes.

La première concerne ce que j’appelle le volet technique : les modifications en matière de sécurité ferroviaire et d’interopérabilité et le rôle nouveau de l’Agence ferroviaire européenne.

La deuxième porte sur un volet plus politique puisque celui-ci traite de gouvernance et de la question de l’ouverture du marché domestique à la concurrence.

En ce qui concerne le volet technique, la position belge a permis de préserver un certain nombre de compétences dévolues aux autorités nationales de sécurité, en Belgique le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de fer). Ainsi, les connaissances que les autorités nationales de sécurité ont du fait de leur proximité avec les activités des entreprises ferroviaires et du gestionnaire d’infrastructure sont-elles préservées ; je me réjouis que la Belgique ait pu faire valoir son point de vue.

En ce qui concerne le volet politique, les travaux n’ont pas encore commencé avec la Commission européenne. Notre position est que la Commission dans ses travaux préparatoires n’a pas apporté la démonstration que l’ouverture à la concurrence du marché domestique apporterait des avantages à la clientèle, aux entreprises ferroviaires nationales et aux finances publiques.

S’agissant de la position officielle de la Belgique, mon cabinet, celui des Entreprises publiques et le SPF Mobilité et Transports préparent actuellement un document visant à en définir le contour précis. Il va de soi que cette position ne vise pas à organiser la régionalisation des chemins de fer belges qui, du point de vue de l’efficacité du système ferroviaire en Belgique, conduirait à un service moins performant et à des difficultés supplémentaires, et non à optimiser le service à la clientèle.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. –

Mme Cécile Thibaut (Ecolo). – Je vous remercie, monsieur le secrétaire d’État.

Si, au niveau technique, vous estimez que c’est une bonne nouvelle, nous nous réjouissons aussi que le Parlement européen n’ait pas suivi la Commission dans sa volonté de séparer plus radicalement la gestion du réseau ferré de l’exploitation des trains. Le gouvernement Di Rupo a cependant choisi de scinder le groupe SNCB en deux entités aujourd’hui parfaitement autonomes. Je m’étonne donc que nous puissions nous retrouver sur le volet technique alors que nos conclusions divergent.

En matière de gouvernance, vous dites que les travaux n’ont pas encore commencé. Vous n’êtes pas convaincu que la concurrence soit aujourd’hui un avantage – parlez-vous à titre personnel ou au nom du gouvernement ? Vous avez déclaré ne pas adhérer au compromis européen. Le rapport de M. Grossch, qui appartient au cdH, a quand même été approuvé. Il y a donc un grand écart entre les positions défendues par votre groupe au Parlement européen et votre réponse aujourd’hui. Vous dites que la régionalisation n’est pas à l’ordre du jour, mais le rapport approuvé à l’échelon européen va dans ce sens.

Votre réponse ne me rassure pas. Dans un pays au réseau ferré aussi dense que le nôtre, je vous appelle à la plus grande vigilance.

Mevrouw Cécile Thibaut (Ecolo). –

Projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure)

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748)

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748)

Discussion générale

Algemene bespreking

Mme la présidente. – Je vous propose de joindre la discussion de ces projets de loi. (Assentiment)

De voorzitster. – Ik stel voor deze wetsontwerpen samen te bespreken. (Instemming)

M. Richard Miller (MR), rapporteur. – Je me réfère au rapport.

De heer Richard Miller (MR), rapporteur. – Ik verwijs naar het verslag

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles du projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation)

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure)

(Le texte adopté par la commission des Finances et des Affaires économiques est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑3300/7.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑3300/7.)

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Discussion des articles du projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748)

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748)

(Le texte adopté par la commission des Finances et des Affaires économiques est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑3301/3.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑3301/3.)

  Les articles 1er à 5 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 tot 5 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Projet de loi modifiant la loi du 29 mars 2004 concernant la coopération avec la Cour pénale internationale et les tribunaux pénaux internationaux (Doc. 5‑2742)

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 29 maart 2004 betreffende de samenwerking met het Internationaal Strafgerechtshof en de internationale straftribunalen (Stuk 5‑2742)

Discussion générale

Algemene bespreking

Mme la présidente. – Mme Els Van Hoof se réfère au rapport.

De voorzitster. – Mevrouw Els Van Hoof verwijst naar het verslag.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission de la Justice est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑3299/4.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Justitie is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑3299/4.)

  Les articles 1er à 54 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 tot 54 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950)

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950)

Discussion

(Pour le texte adopté par la commission des Finances et des Affaires économiques, voir document 5‑1950/4.)

Bespreking

(Voor de tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden, zie stuk 5‑1950/4.)

Mme la présidente. – Le rapporteur se réfère à son rapport.

De voorzitster. – De rapporteur verwijst naar zijn verslag.

M. François Bellot (MR). – Madame la présidente, chers collègues, le groupe MR a analysé avec une attention particulière la proposition de résolution de Mme Arena visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne. Je profite de l’occasion pour la remercier d’avoir porté cet important débat au sein de la commission des Finances et des Affaires économiques.

Dans sa version initiale, le texte n’emportait pas notre approbation, mais la volonté de chacun d’aboutir a permis de présenter finalement un texte équilibré qui satisfait le MR.

Je ne répéterai pas les arguments développés par mes collègues. Je me limiterai à vous exposer les apports du MR dans le cadre de la résolution.

Pour le Mouvement réformateur, l’industrie européenne demeure un fondement de l’économie. Elle emploie près de cinquante millions de personnes et représente les trois quarts des exportations européennes.

L’Union européenne doit avoir l’ambition concrète de « recréer une base industrielle solide » qui doit concerner toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. À côté du secteur manufacturier traditionnel, il était important pour le MR que le texte de la résolution vise aussi les PME, acteurs essentiels de l’économie européenne. Nous sommes heureux que des amendements aient été adoptés en ce sens.

Nous voudrions rappeler l’importance des PME dans le cadre d’une politique industrielle cohérente. Dans les secteurs nouveaux, combien d’entreprises n’étaient que de simples PME voici une décennie ? C’est surtout vrai en Asie et dans les pays émergents. Pourquoi ne serait-ce pas le cas en Europe ?

Les PME constituent aujourd’hui 99% des entreprises de l’Union européenne. Elles représentent près de deux tiers des emplois industriels. Nous ne pouvons nier qu’une large part de l’innovation, du potentiel de croissance et de création d’emplois de l’industrie européenne réside dans la vivacité et le dynamisme de ses PME. Rappelons que les PME représentent près de 68% des emplois tant en Belgique qu’au sein de l’Union européenne.

Le MR a donc, vous l’aurez compris, affirmé le rôle économique majeur des PME et insisté pour que leurs besoins spécifiques soient visés dans le texte de la résolution. À ce titre, nous demandons au gouvernement de favoriser les mesures de soutien à la création et au développement des PME, à l’accès au financement – un dossier particulièrement aigu en ce moment – et à l’accès aux marchés à l’intérieur de Union européenne et dans le reste du monde.

En effet, à la lumière des données et des chiffres fournis par l’Union européenne dans le cadre du Small business act, il apparaît clairement que bien que les PME belges aient mieux résisté à la crise économique que les PME européennes en général, des efforts importants restent à fournir pour développer l’esprit d’entreprendre, faciliter l’accès au financement et à l’internationalisation de nos PME.

Il est également important que la politique industrielle encourage le développement de synergies et de coopération entre entreprises ou entre secteurs, comme les secteurs manufacturiers traditionnels et les PME, pour constituer des grappes économiques performantes.

Les PME sont ainsi des partenaires essentiels de l’industrie lourde comme prestataires de services, comme sous-traitants, comme fournisseurs, comme initiateurs de nouveautés.

Le Mouvement réformateur est également convaincu que l’une des clés pour relever le défi de la réindustrialisation de l’Union européenne réside dans l’innovation et la recherche et développement dans les secteurs de pointe et les technologies émergentes.

De heer François Bellot (MR). –

Pour que l’Union européenne relève avec succès les défis de la concurrence mondiale, il est essentiel qu’elle se donne les moyens d’atteindre l’excellence dans le domaine de l’innovation.

Différents secteurs peuvent être à la base d’une grande variété de nouveaux processus et de produits et services, mais aussi du développement d’industries entièrement nouvelles durant les prochaines décennies, en ce compris dans le cadre du développement durable.

L’Union européenne doit en effet pouvoir produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières et des sources d’énergie renouvelables. L’investissement dans des techniques de fabrication et des produits dits avancés – j’entends l’innovation dans la chaîne de production où, dès la conception d’un produit, on réfléchit à la fin de vie et au recyclage de celui-ci – nous permettra de mettre en place une économie plus respectueuse de l’environnement, notamment en favorisant l’économie dite circulaire, où les matières premières sont puisées dans les matériaux recyclés.

S’il est indispensable de renforcer l’investissement en matière de recherche et développement et d’innovation afin qu’idéalement, celui-ci atteigne à l’horizon 2020, 3% du PIB de chaque État membre, il est aussi important pour le MR que l’Union européenne protège efficacement ses connaissances ainsi que les développements acquis dans des technologies de pointe. Nous avons donc obtenu l’approbation d’un amendement qui demande au gouvernement belge de plaider le renforcement de la protection des droits de la propriété intellectuelle, notamment en ce qui concerne l’accès à un système de brevet européen efficace et uniforme.

Selon nous, l’achèvement du marché unique et une harmonisation plus poussée des réglementations notamment économiques, fiscales, sociales et sanitaires, permettront à l’Union européenne d’atteindre le level playing field, mais il est également indispensable que le gouvernement belge défende sur la scène internationale la convergence, voire l’équivalence des normes internationales et des pratiques de certification.

Enfin, nous plaidons pour que le gouvernement belge insiste auprès de l’Union européenne pour que, à l’instar de ce qui est demandé aux États membres, elle évalue l’impact et les incidences de ses propres politiques, en particulier sur la compétitivité de ses entreprises, afin de pouvoir opter pour des mesures porteuses en termes de croissance économique et donc de création d’emplois.

Le Mouvement réformateur votera donc en faveur de la proposition de résolution et, pour l’avenir, il continuera à être attentif aux défis de la politique industrielle que sont la mondialisation, l’évolution technologique, l’innovation, l’esprit d’entreprendre, le développement d’une économie plus respectueuse de l’environnement et l’harmonisation des critères de protection et des normes de qualité.

 

Mme Marie Arena (PS). – Ce sujet tombe à pic, si je puis dire, car aujourd’hui, à Bruxelles, se réunit un sommet européen qui traitera notamment de la compétitivité de notre industrie européenne. En effet, le soutien de l’emploi passera par un soutien de l’industrie européenne.

L’industrie assure aujourd’hui pratiquement un tiers de la richesse produite en Europe, donc aussi en Belgique, et représente plus de 80% des exportations. Pour chaque emploi créé dans l’industrie, deux emplois supplémentaires sont créés dans les secteurs de services.

Cependant, depuis 2008, l’industrie a perdu plus de trois millions d’emplois en Europe. Des parts de marché à l’exportation ont également été perdues. L’Europe s’est fixé l’objectif d’augmenter sa part de production industrielle. La Belgique doit bien entendu s’inscrire dans la même tendance.

La situation n’est pas simple. Dans le cadre des auditions liées à cette proposition de résolution, un certain nombre d’experts issus du monde académique ou des partenaires sociaux nous ont donné leur éclairage concernant la situation industrielle.

J’ai été particulièrement attentive à l’approche de l’expert de la VUB, qui a insisté sur la question des accords et des échanges entre l’Europe et le reste du monde. Il a notamment souligné que l’Asie avait des projets d’investissements massifs dans des industries qui nous touchent particulièrement, par exemple l’industrie pharmaceutique. Il nous a mis en garde contre une certaine naïveté européenne, qui consiste à ouvrir les frontières à tous vents alors que les partenaires asiatiques ont des stratégies de guerre commerciale qui ne sont plus basées sur des barrières tarifaires – qui peuvent être rapidement identifiées par l’OMC – mais sur d’autres types de barrières, beaucoup plus subtiles. Nous n’avons pas affaire aux pratiques européennes de libre-échange. Cet expert nous a donc interpellés au sujet de la gestion européenne quelque peu naïve et très dommageable pour nos industries et pour notre emploi.

Comme je le disais, les chefs d’État et de gouvernement sont réunis aujourd’hui pour traiter de la compétitivité de nos industries. Le responsable de la Commission nous a fait part d’une certain nombre de messages.

Il nous a indiqué que la Commission a préparé un une communication, intéressante, relative à la mise en œuvre d’une réelle politique industrielle en Europe, sur le renversement de la tendance à la désindustrialisation, avec pour objectif d’arriver à ce que l’industrie représente à nouveau 20% du PIB en 2020, sur le renforcement du rôle de la compétitivité dans tous les domaines des politiques communautaires. En effet, la politique industrielle est un amalgame d’actions dans divers domaines politiques : environnement, commerce, recherche, innovation, emploi, jeunes… Il faut donc veiller à assurer la compétitivité de notre industrie lorsque des mesures politiques sont adoptées dans d’autres domaines importants de la gestion publique ; une coordination de ces politiques s’impose donc.

Mevrouw Marie Arena (PS). –

Un autre point important concerne la spécialisation intelligente. Il faut revenir dans le domaine de la production intelligente. Enfin, le dernier point porte sur le rôle clé joué par l’environnement des entreprises et sur la question de l’organisation des différents marchés. L’accent doit être mis sur l’innovation, l’accès aux facteurs de production et sur l’aspect énergétique et la dépendance à cet égard.

Les auditions ont clairement démontré que la compétitivité ne se limite pas aux coûts salariaux. Le problème doit être abordé bien plus largement que ne le laissent croire les discours du patronat.

Si l’on peut féliciter le commissaire européen pour sa politique en matière d’industrie, il convient d’être attentif aux carcans budgétaires imposés par l’Europe, en particulier par la coordination budgétaire. On ne peut pas à la fois prôner l’investissement dans la recherche et le développement et inciter tous les États à freiner leurs dépenses publiques. Un équilibre doit être trouvé entre une politique de coordination budgétaire et une politique de coordination industrielle. On l’a montré, la compétitivité, c’est aussi l’éducation, la recherche et le développement, la formation tout au long de la vie.

La Commission doit faire preuve de souplesse et de cohérence pour prendre en compte un minimum de dépenses nécessaires à ces politiques industrielles. Elle pourrait plaider pour un budget européen qui prenne en considération ces différents points de vue.

Cette résolution, que j’ai initiée, a fait l’objet d’un véritable débat constructif, avec l’ensemble des partis présents lors des discussions en commission des Finances et des Affaires économiques. Je remercie sa présidente pour la façon dont elle a tenu les débats et son vice-président qui a présidé au vote.

Cette résolution rappelle, dans ses considérants, d’une part, les articles du Traité qui énoncent les principes et les valeurs de l’Europe en matière de protection sociale et environnementale et, d’autre part, le rôle essentiel de l’Europe en matière de politique économique et commerciale. Elle souligne la stratégie 2020 qui vise à une croissance intelligente et inclusive et les objectifs de l’Europe en matière de respect de l’émission de gaz à effet de serre dans lequel l’Europe a servi de modèle sur l’ensemble de la planète.

Cette résolution, dans son dispositif, invite le gouvernement à adopter des mesures, en concertation avec les autres niveaux de pouvoir. La politique industrielle relève en effet du régional, du fédéral et de l’échelon européen et concerne l’emploi, la formation, l’éducation, la recherche et développement, l’investissement territorial et la compétitivité des entreprises.

Nous appelons l’Europe à adopter une position ambitieuse qui passe d’abord par l’adoption d’un plan de relance de l’économie européenne susceptible d’engendrer la modernisation et une réindustrialisation durable de l’Union, en ce compris les services qui y sont liés. Nous demandons également des mesures visant à soutenir effectivement l’innovation et la recherche et développement, des dispositions de nature à assurer un meilleur équilibre entre le principe de précaution et le principe d’innovation. Nous appelons également à garantir la sécurité d’accès aux énergies et aux matières propres, à des prix compétitifs, à étendre les réservoirs de talents disponibles, à améliorer l’accès au financement et à souligner, sans relâche, la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux entre les États membres et les pays tiers.

Au cours de nos discussions en commission, nous avoir pointé le fait que la Belgique est favorable aux échanges commerciaux, à condition qu’ils soient justes.

 

Monsieur Hellings, vous avez souligné que nous devions aborder une question qui nous inquiète et préoccupe à juste titre un certain nombre de citoyens, celle de l’accord de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les États-Unis. Il était cependant difficile de le faire dans une seule résolution, celle sur l’industrie. C’est pourquoi notre commission a choisi de la traiter dans une autre résolution qui doit permettre de mener un véritable débat démocratique sur la question du libre-échange entre l’Europe et les pays tiers.

2. D’encourager le développement d’un environnement favorable à la création et au développement des PME et à la coopération entre entreprises via notamment la mise en place de politiques permettant de stimuler le potentiel des échanges mutuels entre les secteurs comme les secteurs manufacturiers traditionnels et les PME.

Je tiens ici aussi à remercier les représentants du groupe MR pour la touche qu’ils ont apportée à cette résolution en soulignant l’importance des PME pour notre industrie. Toutes les entreprises ne sont en effet pas des multinationales.

3. De favoriser la capacité d’innovation des entreprises et une meilleure exploitation du potentiel industriel des politiques d’innovation et de recherche et développement.

4. De plaider au niveau européen pour l’évaluation des incidences des politiques et des règlementations de l’Union européenne.

5. De défendre une coordination européenne des politiques économiques permettant de soutenir l’économie réelle et la consommation intérieure, à l’instar des efforts déjà accomplis en matière de coordination des politiques budgétaires et ce, en concertation avec le Parlement européen, les parlements nationaux et les partenaires sociaux.

6. De plaider pour une action coordonnée tant sur le plan régional et national que sur le plan européen, en vue de la réalisation effective d’une politique industrielle ambitieuse. À cette fin, il faut plaider en particulier en faveur de la création d’une agence de l’Union européenne spécialisée dans l’innovation. Il faut aussi œuvrer à un meilleur transfert de connaissances entre le monde académique et le monde industriel et réaliser des avancées concrètes et réelles en matière de réseau d’infrastructures durables. C’est tout l’enjeu et l’intérêt de la recherche et développement en matière de réindustrialisation.

7. De défendre une politique économique et industrielle qui répond aux besoins spécifiques des PME : d’une part, en termes d’accès au financement, car on a suffisamment souligné l’importance de ramener le capital existant dans l’économie réelle, et d’autre part, en termes d’accès aux marchés tant à l’intérieur de l’UE que dans le reste du monde.

8. De plaider pour que les investissements utiles à la réindustrialisation de l’UE, par exemple en matière d’innovation, de recherche et d’éducation soient soutenus et encouragés par les instances européennes, notamment en vue de favoriser le développement de technologies émergentes et de soutenir l’émergence d’une économie circulaire respectueuse de notre environnement.

9. De plaider en faveur de mécanismes de lutte contre le dumping.

Nous nous sommes longuement penchés sur la question du dumping fiscal, social, environnemental. Le fait que des entreprises ne respectent pas certaines règles européennes est un véritable fléau qu’il importe de combattre. Ce dumping affaiblit la consommation intérieure, favorise les délocalisations d’entreprises et place celles-ci dans une situation de concurrence déloyale.

10. De mettre en exergue sur la scène internationale l’importance de la promotion de la convergence, voire de l’équivalence, des normes internationales et des pratiques de certification avec les pays tiers.

11. De plaider pour faire respecter les droits de la propriété intellectuelle, notamment en ce qui concerne l’établissement d’un système efficace de brevet européen et de règlement des litiges en matière de brevets.

12. De soutenir la demande du Parlement européen à la Commission européenne, contenue dans le rapport Caspary du 27 septembre 2011, d’inclure de manière systématique dans tous les accords de libre-échange qu’elle négocie avec les États tiers une série de normes sociales et environnementales et de souligner aussi l’importance des accords de libre-échange pour la réindustrialisation.

 

13. D’examiner si les effets d’une exception au libre-échange, conformément à l’article XX de l’Accord général de 1994 sur les tarifs douaniers et le commerce et sous la forme de contributions et de primes sociales et environnementales, peuvent être utiles. Le cas échéant, on pourrait créer un mécanisme. Il s’agit vraiment du cœur de cette disposition qui permettrait de lutter contre les dumpings sociaux, environnementaux et fiscaux.

Ce système de lutte contre le dumping doit avoir quatre qualités.

Primo, il doit être flexible et ne s’appliquer qu’aux marchandises dont les modes de production ne respectent pas les normes sociales et environnementales minimales susmentionnées et/ou dans le cas où un pays manipule manifestement son taux de change de manière telle que la devise et donc le prix des exportations de ce pays sont sous-évalués.

Secundo, il doit s’agir d’un système de transition qui serait aboli le jour même où les conditions de sa mise en œuvre ne seraient plus respectées.

Tertio, il doit être modulable sur la base d’un calcul effectué par l’OMC visant à évaluer la taxe compensatoire autorisée dans le cas du dumping.

Quarto, il doit également être solidaire puisque son produit serait mobilisé partiellement dans le cadre de la ligne 1 A du budget européen en vue d’atteindre l’objectif proposé par la Commission européenne. Celle-ci souhaite en effet que la part de l’industrie dans le PIB de l’Union européenne atteigne les 20%. Il s’agit donc là d’un objectif qui est lié à cette réindustrialisation.

14. De renforcer et d’améliorer la traçabilité de l’application des normes sociales et environnementales visées dans cette résolution. C’est important parce qu’on a beaucoup travaillé sur la question des normes sociales et environnementales devant figurer dans les accords de libre-échange. À défaut de cette traçabilité, on ne pourra pas imposer des sanctions si ces normes ne sont pas respectées… Et ce sera peut-être un coup dans l’eau.

La présente résolution est extrêmement ambitieuse. Elle touche de nombreux niveaux de pouvoir. Elle constitue une ligne directrice pour la position que la Belgique souhaite voir défendue au sein de l’Europe et dans les régions.

Je remercie les groupes politiques qui ont participé à cette discussion et qui ont amélioré ce texte. Je remercie également les services pour le travail rapide qu’ils ont effectué afin que nous puissions aborder cette thématique aujourd’hui.

 

M. Benoit Hellings (Ecolo). – Madame Arena, je voudrais vous féliciter d’avoir pris cette initiative. Après les fleurs vient toutefois le pot.

En effet, si les intentions premières de cette résolution sont louables, le lourd travail d’amendement en commission a largement attiédi le texte initial. Les partis de la majorité y ont rejeté nos sept amendements. Ceux-ci portaient tout d’abord sur la nécessaire promotion de l’économie circulaire, dont ont parlé M. Bellot et Mme Arena. Un autre amendement, celui-là déposé par un parti de la majorité, a été adopté. Nos autres amendements concernaient la prise en compte des investissements publics dans l’analyse des critères budgétaires européens, la grande dépendance de notre tissu industriel européen à l’égard de l’énergie fossile ou encore le faible score de notre pays en particulier et de l’Europe en général dans le domaine de l’intensité énergétique.

Il est à parier que l’organisation patronale mondiale qu’est le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) ne soutiendrait pas ce texte. En effet, afin d’inscrire l’économie de demain dans les limites biophysiques de la planète et de ses habitants, le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable préconise de multiplier d’ici à 2050 la productivité des ressources par un facteur compris entre quatre et dix, avec des améliorations significatives dès 2020. Afin de relativiser ces chiffres – même s’ils portent sur l’ensemble des pays du monde et pas seulement sur l’Union européenne –, signalons que la productivité des ressources a progressé de 90% entre 1970 et 2008 dans l’Union européenne.

De heer Benoit Hellings (Ecolo). –

C’est un bien piètre résultat au regard de la forte dépendance de l’UE pour ses importations de matières premières en général et d’énergies fossiles en particulier. Au-delà de la fédération patronale que je cite ici, c’est aussi la Confédération européenne des Syndicats qui a lourdement insisté, lors de nos auditions, sur cet aspect essentiel du redéploiement économique européen : l’amélioration de l’efficacité énergétique des processus industriels.

À cet égard, les partis de la coalition « papillon » restent ancrés dans une vision de la politique industrielle très caractéristique du 20e siècle, très productiviste, qui passe ainsi à côté de son évidente adaptation aux enjeux climatiques. Cette résolution rate le coche car elle refuse d’inscrire notre économie dans le cadre d’un commerce européen et mondial juste et équitable.

En effet, la semaine dernière, le Sénat a auditionné le commissaire De Gucht sur le projet de traité transatlantique UE‑USA. Il avouait que l’exception culturelle n’était pas garantie, qu’il négociait l’exportation de gaz de schiste américain vers l’Europe et que les négociateurs envisageaient bien la création d’un tribunal arbitral permettant à l’avenir aux sociétés multinationales d’attaquer les normes sanitaires, sociales ou environnementales d’un État. Je suis dès lors étonné que nos amendements sur ce traité, appelé TTIP, aient été rejetés, de même que ceux qui demandaient une plus grande information sur les négociations en cours. Mes collègues des autres groupes l’ont pourtant aussi demandé au commissaire lors de son audition.

D’autant que, comme le rappelait avec moi notre collègue députée socialiste, Mme Emmery, les USA n’ont ratifié que deux normes fondamentales de l’Organisation internationale du travail. C’est d’autant plus inquiétant que les négociations transatlantiques en cours ont pour objectif de supprimer ce qui est pudiquement appelé les « barrières tarifaires », c’est-à-dire nos normes sociales, tant en matière de protection des droits des travailleurs que de cette concertation sociale dont nous, Belges et Européens, sommes particulièrement fiers.

Comment « réindustrialiser l’Europe » si les États-Unis, par l’intermédiaire de ce traité, nous mettent à genoux ? Je rappelle que depuis octobre 2013, une résolution écologiste sur ce traité attend toujours d’être examinée au Sénat. Discutons-en donc, il est possible d’avancer rapidement.

Sur ce plan des normes sociales et environnementales, on ne comprend pas non plus pourquoi il est si difficile pour nos collègues de faire référence par amendement au rapport d’un eurodéputé (pourtant membre du PPE et donc peu suspect de gauchisme exacerbé) sur la possibilité d’instaurer des instruments de défense commerciale qui consacrent le principe des droits de douane sociaux et environnementaux. Je rappelle à cet égard qu’Écolo a été le premier parti à proposer ce principe dans le débat politique belge au moyen d’une autre résolution que pourrait aussi examiner notre commission des Relations extérieures.

On pourra évidemment m’opposer le très fade article 13 mais celui-ci ne prévoit pas l’instauration de droits sociaux et environnementaux.

On peine également à comprendre pourquoi notre amendement demandant une plus grande convergence économique et sociale au niveau européen mais aussi entre celui-ci et les États membres n’a pas été repris. C’est impossible à comprendre puisqu’il s’agit de la position officielle du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux.

Bref, le Sénat rate une occasion de tirer parti de la perspective d’avenir qu’offre l’environnement pour notre économie et notre santé. Le Sénat trébuche en ne mettant pas les projecteurs, à l’occasion du vote de cette résolution, sur les dangers que représentent pour nos concitoyens, nos travailleurs et nos petites et moyennes entreprises, la conclusion d’un accord économique transatlantique qui est tout le contraire de ce que nous voulons : une Europe réindustrialisée, certes, mais juste et durable. C’est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons lors du vote de cette résolution.

 

Mme Marie Arena (PS). – Je voudrais revenir sur certains points abordés en réunion de commission.

Le premier avait été souligné par mon collègue Laaouej. Ce n’est pas parce que l’amendement proposé par le groupe Ecolo concernant l’accord avec les États-Unis n’a pas été adopté que le groupe PS accepte cet accord. Au contraire, nous avons clairement dit, cela figure dans le rapport, que nous refusions cet amendement pour que nous puissions avoir une vraie discussion sur une proposition de résolution spécifique sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Je tenais à le signaler.

Le deuxième point concerne la question de l’établissement d’un système de droits de douane pour combattre les dumpings social, fiscal et environnemental, ces trois fléaux qui viennent saper nos industries. Nous n’avons pas refusé un mécanisme. Nous en avions beaucoup discuté, n’est-ce pas madame Matz ? Nous plaidons pour identifier le mécanisme le plus adéquat, le plus approprié. Nous n’avons pas repris la manière dont vous l’aviez décrit, mais l’objectif visé est exactement le même.

Enfin, en ce qui concerne l’économie de demain, mais aussi l’économie d’aujourd’hui, je pense qu’il est clairement inscrit dans cette résolution qu’il faut privilégier la dimension de l’environnement dans notre industrie. C’est dans la résolution. L’économie circulaire telle que vous l’aviez également envisagée est inscrite dans la résolution. Je tiens à faire remarquer que les régions se réfèrent déjà à ce concept d’économie circulaire et que nous devons les soutenir.

Mevrouw Marie Arena (PS). –

M. Benoit Hellings (Ecolo). – Oui, discutons très rapidement du traité transatlantique à l’endroit où nous avons déposé une proposition de résolution. Si nous voulons réindustrialiser l’Europe, il faudra le faire par des voies respectueuses des droits des travailleurs. Or le traité transatlantique vise précisément à abaisser au niveau des États-Unis les droits sociaux et environnementaux des travailleurs européens. C’est insupportable. Nous raterions le coche d’une bonne réindustrialisation de l’Europe si nous n’avions pas les deux discussions en parallèle.

L’objectif n’était pas de faire de votre résolution, madame Aréna, une résolution sur le traité transatlantique mais d’y insérer un petit chapitre faisant apparaître les risques que le traité transatlantique ferait courir à la réindustrialisation de l’Europe.

De heer Benoit Hellings (Ecolo). –

Mme Vanessa Matz (cdH). – Je pense que l’essentiel a été dit par Mme Arena, que je remercie du reste d’avoir fait ce travail important de réflexion et de coordination. Sur de telles matières, les vues des groupes politiques peuvent parfois être bien différentes.

Je tenais à souligner le caractère extrêmement complet de cette proposition de résolution qui aborde tous les aspects importants. Toutefois, j’aurais souhaité que l’on y traite également de la mutualisation des dettes entre les pays de l’Union européenne. Hélas, l’amendement que j’avais déposé n’a pas réuni la majorité nécessaire, mais ce n’est que partie remise.

J’avais aussi déposé des amendements concernant l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Ce sujet est bien vaste et nécessite certainement une discussion approfondie en soi, j’admets donc cet argument. Par contre, je veux simplement faire remarquer le manque de consistance d’un autre argument que l’on m’a opposé, à savoir qu’il y a bien d’autres accords de libre-échange dont la proposition de résolution ne fait pas état.

Mevrouw Vanessa Matz (cdH). –

Toutefois, selon moi, l’accord de libre-échange avec les États-Unis est tout à fait différent des autres accords de libre-échange. Nous devrons rapidement nous pencher sur la question et défendrons notre position sur cet accord particulier qui risque de mettre à mal, dans un avenir assez proche, un certain nombre de normes et de références européennes. M. Hellings a parlé de la culture ; pour ma part, je parlerai de l’agriculture. Nous devrons donc prendre position sur cet accord de libre-échange qui est une sorte de monstre du Loch Ness.

Je remercie tous les collègues et je tiens à souligner la contribution du cdH, certes modeste, mais non négligeable. À propos de la contribution qui serait réclamée aux entreprises ne respectant pas certaines normes, nous avons voulu ajouter le mot « prime » pour féliciter et encourager celles qui respectent les normes sociales, environnementales et autres. Nous sommes satisfaits que cet amendement ait été accepté.

 

Mme la présidente. – M. Hellings propose les amendements numéros 18 à 25 (voir document 5‑1950/XX).

De voorzitster. – De heer Hellings heeft de amendementen 18 tot 25 ingediend (zie stuk 5‑1950/XX).

  La discussion est close.

  De bespreking is gesloten.

  Le vote sur les amendements est réservé.

  De stemming over de amendementen wordt aangehouden.

  Il sera procédé ultérieurement aux votes réservés ainsi qu’au vote sur la proposition de résolution.

  De aangehouden stemmingen en de stemming over het voorstel van resolutie hebben later plaats.

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de M. Gérard Deprez à la ministre de la Justice sur «une nouvelle réglementation pour les méthodes particulières de recherche dans la lutte contre les cyberprédateurs» (no 5‑1366)

Mondelinge vraag van de heer Gérard Deprez aan de minister van Justitie over «een nieuwe regeling voor de bijzondere opsporingsmethodes in de strijd tegen cyberlokkers» (nr. 5‑1366)

M. Gérard Deprez (MR). – Madame la ministre, d’après vos déclarations à la Chambre des représentants et les informations parues dans la presse ce mardi, vos services auraient l’intention d’élaborer une réglementation claire pour encadrer les techniques de recherche des cyberprédateurs. Cette nouvelle réglementation aurait notamment pour objectif de permettre aux policiers de piéger les pédophiles actifs sur le net et sur les réseaux sociaux.

En effet, contrairement à ce qui se fait déjà aux États-Unis, au Canada et dans beaucoup d’autres pays où la police patrouille sur le web et traque les cyberprédateurs, chez nous les règles sont très strictes et les policiers ont une marge de manœuvre quasiment nulle. Ils ne peuvent, par exemple, pas s’inscrire dans un groupe d’ados en utilisant un pseudo et attendre, tout simplement, qu’un pédophile entre en contact avec eux. Ils ne peuvent pas non plus les espionner ou chatter avec eux à moins qu’il existe des indices sérieux d’une activité illégale.

Madame la ministre, nous soutenons cette initiative qui s’inscrit dans la suite logique de l’adoption – à l’initiative du Sénat – de deux nouvelles législations, l’une contre le grooming et l’autre contre les cyberprédateurs. Une nouvelle réglementation pour les méthodes particulières de recherche dans la lutte contre les cyberprédateurs permettra aux policiers de faire un réel travail de patrouille et détection, ce qui, nous l’espérons, permettra d’éviter que des adolescents se fassent piéger. Dans un récent rapport, Child Focus affirme traiter chaque semaine près d’un dossier d’exploitation sexuelle de mineur(e)s sur internet.

Je souhaiterais néanmoins, madame la ministre, vous poser quelques questions complémentaires ; elles font suite à un colloque que nous avons organisé la semaine dernière avec des experts, des policiers et des magistrats.

Primo, n’estimez-vous pas qu’il serait opportun de revoir, par la même occasion et dans le même esprit, la définition de la recherche informatique figurant à l’article 88ter du Code d’instruction criminelle ? Cet article permettant la perquisition informatique donne en effet une définition incomplète de la recherche informatique en abordant directement la question de l’extension de la recherche sans parler de la recherche elle-même.

Secundo, conformément à l’article 46bis du Code d’instruction criminelle, pour obtenir l’identité d’un client en rapport avec l’adresse IP utilisée, l’enquêteur doit solliciter le magistrat du parquet pour obtenir un réquisitoire. N’estimez-vous pas qu’il serait opportun de créer une zone d’accès unique aux bases de données des opérateurs pour les officiers de police judiciaire, selon la même configuration que celle de la DIV, ce qui soulagerait les magistrats du parquet et mettrait nos forces de l’ordre au même niveau opérationnel que dans les pays étrangers ? D’autant que dans la pratique, les policiers n’ont pas toujours le réquisitoire du procureur quand ils font saisir des données ; c’est souvent a posteriori que le procureur intervient pour régulariser la situation.

De heer Gérard Deprez (MR). –

(M. Francis Delpérée prend place au fauteuil présidentiel.)

(Voorzitter: de heer Francis Delpérée)

Mme Annemie Turtelboom, ministre de la Justice. – Il est exact que l’article 88ter concerne uniquement l’extension d’une recherche dans un système informatique.

Cet article doit cependant être lu conjointement avec les articles 39bis et 89 du Code d’instruction criminelle. Sur la base de l’article 39bis, le procureur du Roi est compétent pour effectuer une recherche dans un système informatique ainsi que pour saisir les données qui y sont stockées, pour les copier et les rendre inaccessibles.

L’article 89 dispose que les articles concernant la saisie des objets dont la perquisition peut être faite par le procureur du Roi, dans les cas de flagrant délit, sont communs au juge d’instruction.

Sur la base de l’article 39bis, tant le procureur du Roi que le juge d’instruction sont donc compétents pour effectuer une recherche dans un système informatique. Toutefois, lorsque cette recherche doit se faire dans une habitation, le procureur du Roi est compétent uniquement en cas de flagrant délit ou avec l’autorisation de l’occupant. Dans tous les autres cas, un mandat de perquisition du juge d’instruction est requis.

L’actuel article 88ter règle l’extension d’une recherche dans un système informatique. Une caractéristique des systèmes informatiques est qu’ils sont de plus en plus souvent connectés en réseaux. C’est la raison pour laquelle l’article dispose qu’une recherche dans un système informatique ou dans une partie de celui-ci peut être étendue vers un système informatique ou une partie de ce dernier se trouvant dans un autre lieu que celui où la recherche est effectuée. Cela découle de la logique de la perquisition sommairement décrite ci-avant : étant donné que les règles classiques de la perquisition disposent qu’elle ne peut intervenir qu’en ce qui concerne le lieu pour lequel elle a été ordonnée et que les systèmes informatiques sont de plus en plus souvent connectés en réseaux, plusieurs mandats de perquisition seraient en principe nécessaires pour étendre la recherche vers des systèmes informatiques se trouvant dans d’autres lieux. L’objectif premier de l’article 88ter est d’apporter une solution à ce problème d’extension d’une recherche.

Mevrouw Annemie Turtelboom, minister van Justitie. –

Toutefois, les articles 39bis, 88ter et les articles 90ter et suivants relatifs à l’interception de communications ne sont plus tout à fait en adéquation avec l’évolution de la technologie de l’information. L’article 90ter dispose toujours que l’interception de communications n’est possible que « pendant leur transmission ». Or des données dites « en transmission » sont susceptibles d’être découvertes lors d’une recherche dans un système informatique sur la base de l’article 88ter. Ces données ne peuvent être utilisées puisque, pour des données en transmission, la procédure la plus lourde prescrite à peine de nullité à l’article 90ter doit être utilisée.

Le groupe de travail « recherche internet » du parquet fédéral a étudié le problème et a fait des propositions en vue de moderniser la réglementation. Elles seront élaborées par la cellule cybercriminalité du Collège des procureurs généraux.

J’en arrive à votre deuxième question. La loi du 23 janvier 2007 modifiant l’article 46bis du Code d’instruction criminelle a déjà permis au service Central Technical Interception Facility – CETIF – de la police fédérale d’accéder directement aux banques de données contenant les fichiers clients des opérateurs à qui il a été attribué une capacité de numérotation dans le plan de numérotation national. Toutefois, le CETIF a besoin d’un réquisitoire du procureur du Roi pour procéder à une identification. En cas d’extrême urgence, chaque officier de police judiciaire peut, avec l’accord oral et préalable du procureur du Roi, et par une décision motivée et écrite, requérir ces données.

 

M. Gérard Deprez (MR). – Je vous remercie, madame la ministre. J’ai écouté avec énormément d’intérêt votre leçon magistrale sur l’interprétation des articles 88ter et 46bis. J’aurai besoin d’un peu de temps pour en apprécier la quintessence.

Il y a néanmoins une lueur d’espoir dans votre réponse puisqu’il semblerait que les services des procureurs généraux auraient reconnu que certains aspects de notre législation, dans le Code d’instruction criminelle notamment, n’étaient plus en phase avec l’évolution des techniques et le fonctionnement des systèmes sur internet et sur les réseaux sociaux.

Par conséquent, avant d’exprimer ma totale insatisfaction, je prends acte de cette reconnaissance et du fait qu’une modernisation de la législation est envisagée, en tout cas pour une partie des points que j’ai soulevés.

De heer Gérard Deprez (MR). –

Question orale de M. Bert Anciaux à la ministre de la Justice sur «le report de la reconnaissance de l’Exécutif des musulmans» (no 5‑1370)

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de minister van Justitie over «het uitstellen van de erkenning van de moslimexecutieve» (nr. 5‑1370)

M. Bert Anciaux (sp.a). –

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De erkenning van de nieuwe executieve van de moslims stond – eindelijk – gepland voor 16 maart jongstleden.

De minister herinnert zich ongetwijfeld dat ik haar over die erkenning al een vraag heb gesteld bij het begin van deze regeerperiode. Zo lang heeft een en ander dus geduurd. Het is een veel te lange martelgang geweest om de nieuwe executieve te installeren. Op 16 maart werd de erkenning van de executieve opnieuw in extremis verdaagd, zonder dat een nieuw tijdspad werd vooropgesteld.

Iedereen weet dat de nog korte geschiedenis van de moslimexecutieve geen mooi verhaal is. De vastlegging van een door alle betrokkenen aanvaard concept vroeg bijzonder veel onderhandelingen. Een eerste versie van die executieve verzandde in tal van problemen. Zowel het zakelijke beheer, de interne spanningen als de soms zeer twijfelachtige betrokkenheid van de federale overheid versterkten elkaar op negatieve wijze. Toch groeide er een consensus naar een nieuw begin.

Ik moet de minister niet echt overtuigen van de uitzonderlijke relevantie van de moslimexecutieve, zowel wegens de significante aanwezigheid van moslims in ons land als wegens de maatschappelijk turbulente omgeving waarin islamofobie steeds sterker de agenda bevuilt. Niettemin zoekt een overgrote meerderheid van moslims op een open, constructieve wijze en zeer nadrukkelijk een intensieve dialoog met alle overheden. Die dialoog komt echter helaas maar zelden tot stand.

Waarom is de erkenning van een nieuwe moslimexecutieve, die gepland was voor 16 maart jongstleden, uitgesteld? Welke zijn de concrete oorzaken? Waarom besliste de minister de erkenning uit te stellen? Kan de minister een nieuwe datum aankondigen en waarborgen dat die wel zal worden gerespecteerd?

Beaamt de minister dat de erkenning van de nieuwe moslimexecutieve om vele redenen als erg urgent moet worden beschouwd? Erkent de minister de grote noodzaak daarvan, opdat de federale overheid zich kan wenden tot een sterke en gelegitimeerde gesprekspartner voor de moslimgemeenschappen in ons land?

Hoe reageert de minister op berichten van diverse actoren in het veld die wijzen op een mogelijke boycotactie vanuit sommige ambassades en politieke groeperingen? Onderkent de minister de invloed van sommige dictatoriale staten zoals Saoedi-Arabië en een aantal emiraten, die een performante moslimexecutieve percipiëren als een bedreiging voor hun eigen impact?

Mme Annemie Turtelboom, ministre de la Justice. –

Mevrouw Annemie Turtelboom, minister van Justitie. – Er is inderdaad een akkoord over een nieuwe executieve voor de moslims van België, die op 8 maart verkozen is. Ik ken ook de namen van de leden. De voorzitter van de huidige executieve en de initiatiefnemers willen ter zake echter graag zelf communiceren. Volgens mijn informatie is er een officiële plechtigheid gepland op 30 maart.

Intussen heb ik het koninklijk besluit betreffende de erkenning van de nieuwe moslimexecutieve opgesteld. Dat besluit wordt besproken met de coalitiepartners en zal van kracht worden tien dagen na de publicatie ervan in het Belgisch Staatsblad.

Het koninklijk besluit erkent de moslimexecutieve als gesprekspartner van de overheid inzake het beheer van de temporaliën van de erediensten, in uitvoering van artikel 181 van de Grondwet. Het is mede door dat aspect voortdurend te benadrukken – en aldus niet méér verwachtingen te creëren dan wat wettelijk noodzakelijk is – dat de verkiezing en de interne organisatie ditmaal in een grote sereniteit is verlopen.

Daarnaast is het initiatief dit keer volledig overgelaten aan de moslimgemeenschap zelf. Dat is eigenlijk de logica zelve. Volgens de Grondwet mag de overheid immers niet bepalen op welke manier een bepaalde gemeenschap zich organiseert. Dat geldt ook voor alle andere erediensten en levensbeschouwingen. Zowel de Raad van State als het Grondwettelijk Hof eist trouwens dat de overheid op die manier handelt om de scheiding tussen Kerk en Staat te respecteren.

 

De nieuwe executieve zou gebaseerd zijn op een vzw-structuur. Dat is een logische keuze. Samen met de heer Anciaux hoop ik dat de overheid, na twaalf jaar en na een periode van echte onbestuurbaarheid, weer een redelijke gesprekspartner krijgt.

In het koninklijk besluit dat reeds is opgesteld, wordt louter akte genomen van het feit dat de moslimgemeenschap van België erin geslaagd is een nieuw bestuur samen te stellen.

M. Bert Anciaux (sp.a). –

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Het antwoord van de minister betekent voor mij belangrijk en goed nieuws. Het verheugt me dat er een officiële plechtigheid is gepland op 30 maart 2014 en dat het koninklijk besluit klaar is.

Het enige wat me een beetje ongerust maakte, was de bespreking met de coalitiepartners die de minister aankondigde. Maar ik begrijp dat die bespreking inmiddels achter de rug is. Daar kan ik alleen gelukkig om zijn.

Het is belangrijk dat de moslimgemeenschap haar vertegenwoordiging zelf organiseert, maar ook dat de heel de gemeenschap een goede gesprekspartner heeft. Die is er nu eindelijk. De bevalling was moeilijk, maar ik hoop het een mooi kind wordt.

Question orale de M. Bart Laeremans à la ministre de la Justice sur «la lenteur et le laxisme de la Justice dans les dossiers d’assassinat» (no 5‑1374)

Mondelinge vraag van de heer Bart Laeremans aan de minister van Justitie over «de traagheid en laksheid van Justitie in moorddossiers» (nr. 5‑1374)

M. Bart Laeremans (VB). –

De heer Bart Laeremans (VB). – De zaak van een Filipijnse moordenaar die ondanks zijn veroordeling toch naar het buitenland kon vertrekken, is echt een schoolvoorbeeld voor de extreme traagheid van Justitie en de lakse en zelfs lichtzinnige manier waarop ons land met zware misdadigers omspringt.

De moord speelde zich af op de luchthaven van Zaventem op 2 oktober 2005. De feiten werden vastgelegd op camera, zodat er weinig discussie was over de identiteit van de dader. Toch sleepte het onderzoek maar liefst zes jaar aan. Onbegrijpelijk lang dus. Hoewel de schuld van de dader overduidelijk was, werd zijn voorhechtenis na twee jaar onderbroken. Nochtans liep het onderzoek nog en was de kans groot dat hij naar zijn thuisland zou vluchten.

De doorverwijzing naar Assisen gebeurde in december 2011, maar een beroep bij het Hof van Cassatie tegen de gevangenneming leidde pas in januari 2013 tot een arrest, waarin de onontvankelijkheid van de vordering werd vastgesteld. Cassatie deed er dus meer dan een jaar over om in een moordonderzoek de onontvankelijkheid van een tussenvordering vast te stellen.

Uiteindelijk werd de betrokkene in april 2013 veroordeeld tot vijftien jaar cel en meteen aangehouden. Toch werd de moordenaar enkele weken later alweer vrijgelaten na een cassatieberoep op basis van de Salduzwetgeving, dat uiteraard inmiddels is afgewezen. Die cassatieprocedure nam blijkbaar opnieuw zes maanden in beslag. Intussen kon de moordenaar het land ontvluchten.

De slachtoffers hebben uiteraard alle vertrouwen in de rechtsstaat verloren. Van zijn kant legt de advocaat van de moordenaar de schuld volledig bij de trage werking van ons gerecht. Het lijkt wel alsof Justitie alles gedaan heeft om de dader te beschermen tegen een gepaste straf.

Het dossier is symptomatisch voor het falen van Justitie in dit land. Niet alleen moeten we al te vaak vaststellen dat onderzoeken en procedures zelfs in zeer eenvoudige moorddossiers veel te lang duren. Bovendien kunnen absurde vorderingen – zoals die over de afwezigheid van een Salduzregeling in 2005! – tot de meest onwaarschijnlijke beslissingen leiden, zoals de vrijlating van een veroordeelde en duidelijk schuldige moordenaar.

Hoe verklaart de minister dat een onderzoek naar een eenvoudige moord, waarvan de feiten gefilmd zijn, meer dan zes jaar moet aanslepen en dat ook cassatieprocedures onwezenlijk veel tijd vergen? Welke conclusies trekt ze uit zulke fenomenale traagheid?

Op welke gronden kan een veroordeelde moordenaar, in afwachting van een uitspraak over een absurde vordering, zomaar worden vrijgelaten? Welke conclusies trekt de minister daaruit omtrent onze wetgeving?

Mme Annemie Turtelboom, ministre de la Justice. –

Mevrouw Annemie Turtelboom, minister van Justitie. – De scheiding der machten laat me niet toe om op de details van concrete dossiers in te gaan.

Wel kan ik meedelen dat op 27 februari laatsleden de wet van 14 februari 2014 met betrekking tot de rechtspleging voor het Hof van Cassatie in strafzaken werd gepubliceerd. Die wet heeft precies tot doel om onder meer de cassatieprocedures in strafzaken sneller te kunnen laten verlopen en om het Hof te ontlasten van de toenemende instroom van vaak volstrekt ongegronde cassatieberoepen. Ik heb met andere woorden komaf willen maken met de idee die bij sommigen leeft, dat cassatieberoep een derde aanleg zou zijn.

De wet bepaalt dat een veroordeelde persoon om zijn voorlopige invrijheidsstelling kan vragen mits, al naar gelang van het geval, hoger beroep, verzet of cassatieberoep is aangetekend. De rechter die zich over dat verzoek moet uitspreken, oordeelt autonoom en gemotiveerd of de voorwaarden vervuld zijn die de opheffing van de vrijheidsberoving zouden kunnen wettigen. Dat rechtsprincipe is een verworvenheid in elke democratische rechtsstaat.

M. Bart Laeremans (VB). –

De heer Bart Laeremans (VB). – De minister antwoordt slechts op een klein deel van mijn vraag met name inzake het beroep voor het Hof van Cassatie in strafzaken. Natuurlijk weet ik dat de wet op dat punt is gewijzigd. De aangepaste wet maakt het evenwel ook in de toekomst niet mogelijk dat het Hof van Cassatie wordt verplicht om ernstige zaken, zoals bijvoorbeeld moordzaken, met bekwame spoed af te handelen.

Het Hof heeft het bewuste dossier behandeld alsof het er een was van dertien in een dozijn, namelijk zonder ermee rekening te houden dat het gezien de ernst ervan kort op de bal moest spelen.

Verder heeft de minister niet geantwoord op mijn vraag waarom het onderzoek in een moord die volledig werd gefilmd en waarvan de dader ontegensprekelijk gekend is, zes jaar moet duren. Dat is volkomen krankjorum. Dat is de wereld op zijn kop. Het toont alleszins aan dat Justitie het over de amateuristische boeg blijft gooien.

De minister zou de onderzoeksrechters toch ministens een signaal moeten geven dat zulks niet meer kan. Als de minister de parketten kan aansporen om zaken vooruit te laten gaan, dan zou ze dat ook moeten kunnen ten aanzien van de onderzoeksrechters!

Het is onaanvaardbaar dat onderzoeksrechters door allerhande omstandigheden of door luiheid zeer eenvoudige zaken jaren laten liggen. In dit geval voel ik plaatsvervangende schaamte ten aanzien van de slachtoffers die de gekende dader zomaar, zonder enig beletsel, naar de Filipijnen zien vertrekken. De bewuste dader aan wiens schuld niet kon worden getwijfeld, werd veroordeeld tot vijftien jaar.

De minister steekt echter haar hoofd in het zand. Ze doet alsof er nauwelijks iets aan de hand is, nu een aantal procedureregels zijn gewijzigd.

Het antwoord van de minister volstaat niet. Ze geeft blijk van bijzonder weinig betrokkenheid, hoewel het om zware strafbare feiten gaat. Dat vind ik pijnlijk.

Question orale de M. Richard Miller au vice-premier ministre et ministre de la Défense sur «l’échec de la mise sur pied d’une force européenne en République centrafricaine» (no 5‑1373)

Mondelinge vraag van de heer Richard Miller aan de vice-eersteminister en minister van Landsverdediging over «het mislukken van de oprichting van een Europese strijdmacht in de Centraal-Afrikaanse Republiek» (nr. 5‑1373)

Mme la présidente. – M. Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique, répondra.

De voorzitster. – De heer Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken, antwoordt.

M. Richard Miller (MR). – Monsieur le ministre, ce 17 mars, lors de la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, un constat d’échec a entouré l’opération militaire en République centrafricaine. En effet, si l’Union européenne est « préoccupée par l’impact humanitaire de la crise en République centrafricaine », elle ne peut déployer son opération militaire.

Le 13 mars, la dernière conférence de génération des forces n’a pas permis de combler les lacunes logistiques pour une mission qui doit uniquement sécuriser la région de Bangui – l’aéroport et deux districts – et seulement pour une période limitée avant le déploiement de la MISCA ou une opération de l’ONU.

Monsieur le ministre, cette opération aurait dû être lancée le 10 février. Un plan d’opération, les règles d’engagement et l’accord sur le statut des forces sont arrêtées. Dès lors, où se trouve le blocage ? Comment l’Europe peut-elle perdre sa crédibilité en matière de défense européenne trois mois après le sommet de décembre ?

Les effectifs ne sont pas en nombre, les avions de transport sont absents. Pouvez-vous nous donner le détail des capacités militaires manquantes ?

Il revient à chacun des États membres d’annoncer le niveau et la nature de leur contribution. Je voudrais connaître la proposition de la Belgique : avons-nous oui ou non l’intention de nous impliquer en République centrafricaine ?

Le 5 février, à la suite d’une série de questions posées en commission de la Défense nationale de la Chambre, le ministre De Crem a déclaré ce qui suit : « Une participation à la mission de l’EUFOR/RCA doit faire l’objet d’une décision du Conseil des ministres et de l’inspection des Finances ».

Où en est le gouvernement sur ces deux points depuis quarante-cinq jours ?

De heer Richard Miller (MR). –

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. – Je vous lis la réponse du ministre De Crem.

Deux missions différentes concernent la République centrafricaine, à savoir l’opération Sangaris et la mission EUFOR‑RCA : force de l’Union européenne en République centrafricaine.

La Belgique soutient l’opération française Sangaris par du transport aérien stratégique et tactique. La Défense a mis l’Airbus A‑330 à disposition pour des vols stratégiques. Le transport aérien tactique entre des capitales africaines et Bangui est effectué depuis deux mois au moyen d’un C‑130 et prend fin aujourd’hui.

En ce qui concerne la mission EUFOR‑RCA, les ministres européens des Affaires étrangères ont, le 20 janvier 2014, décidé de lancer une mission de Politique de sécurité et de défense commune – PSDC – en République centrafricaine.

À la suite de la Force Generation Conference du 13 mars 2014, au cours de laquelle une solution n’a pas pu être dégagée concernant les capacités manquantes – transport aérien stratégique, appui médical, transport logistique, capacité de déchargement des avions de transport et génie de construction –, le commandant de l’opération EUFOR‑RCA a rendu au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne un avis négatif concernant le démarrage de l’opération.

Il était prévu que, le 17 mars 2014, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne approuve le lancement de l’opération EUFOR‑RCA, mais le Comité politique et de sécurité a suivi la recommandation du commandant de l’opération. Depuis lors, l’Union européenne met tout en œuvre pour combler les capacités manquantes.

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken.

M. Richard Miller (MR). – Je prends acte de cette réponse, mais je trouve regrettable ces nouveaux manquements – pour des motifs logistiques – en matière de défense européenne.

De heer Richard Miller (MR). –

Question orale de Mme Fatma Pehlivan au vice-premier ministre et ministre de la Défense sur «l’exigence de nationalité pour la reconnaissance des victimes d’obus» (no 5‑1375)

Mondelinge vraag van mevrouw Fatma Pehlivan aan de vice-eersteminister en minister van Landsverdediging over «de nationaliteitsvereiste bij de erkenning als slachtoffer van obussen» (nr. 5‑1375)

M. le président. – M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique, répondra.

De voorzitter. – De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken, antwoordt.

Mme Fatma Pehlivan (sp.a). –

Mevrouw Fatma Pehlivan (sp.a). – Ik wil van minister Geens graag weten waar minister De Crem is. Is hij in binnen- of buitenland? Mijn vraag gaat over een trieste gebeurtenis, waar doden bij zijn gevallen en uit respect voor die slachtoffers had hij hier moeten zijn, tenzij hij in het buitenland verblijft.

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. –

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken. Met alle respect voor de vraag van mevrouw Pehlivan, wil ik de vicepremier en minister van Landsverdediging verontschuldigen. Vanmiddag brengt mevrouw Merkel een bezoek aan Brussel en daar moet hij aanwezig bij zijn.

Mme Fatma Pehlivan (sp.a). –

Mevrouw Fatma Pehlivan (sp.a). – Op de vooravond van 21 maart, de dag tegen discriminatie, stel ik bij het Fonds voor Oorlogsslachtoffers discriminatie op basis van nationaliteit vast. Gisteren ontplofte bij werkzaamheden in Ieper een obus uit de Eerste Wereldoorlog. Bij dat dramatisch ongeluk vielen twee doden en een gewonde te betreuren. Het onderzoek loopt uiteraard nog.

Het werd de voorbije dagen nog maar eens duidelijk dat er in de Westhoek nog honderdduizenden tonnen obussen in de grond zitten. De ontmijningsdienst DOVO detecteert en neutraliseert in de regio jaarlijks 160 ton oorlogsmunitie. In de nagenoeg honderd jaar sinds het einde van de oorlog kwamen meer dan 300 mensen om door achtergebleven bommen.

In ons land worden alle slachtoffers van obussen uit de Eerste Wereldoorlog vergoed. Dat betekent concreet dat de medische kosten worden terugbetaald en dat bij overlijden de weduwe een pensioen krijgt van het Fonds voor Oorlogsslachtoffers. De wet op dat fonds dateert van 1954 en werd verscheidene keren aangepast, de laatste keer in 1958. Die wet bepaalt nu dat slachtoffers de Belgische nationaliteit moeten hebben.

U begrijpt dat dit als zeer onrechtvaardig wordt ervaren in de omgeving van de getroffen arbeiders die de Turkse en Bulgaarse nationaliteit hebben. Ik begrijp dat de wet de wet is, maar sinds 1958 is onze samenleving veranderd. Bedrijven in ons land werken ook met mensen die de Belgische nationaliteit niet hebben, maar bij werkzaamheden in de Westhoek even goed aan het gevaar van de achtergebleven oorlogsmunitie worden blootgesteld.

Daarom heb ik voor de verantwoordelijke minister van Landsverdediging volgende vraag.

Overweegt hij een wetswijziging, zodat iedereen die in ons land gewond geraakt of overlijdt door achtergelaten oorlogsmunitie in aanmerking kan komen voor een erkenning als oorlogsslachtoffer?

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. –

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken. Ik lees het antwoord van de vicepremier en minister van Landsverdediging.

De hele regering betreurt dit dramatisch ongeluk ten zeerste en leeft enorm mee met de slachtoffers, de familie en de nabestaanden en wenst haar oprecht medeleven te betuigen.

In het kader van de gecoördineerde wetten van 19 augustus 1921 betreffende het herstel te verlenen aan burgerlijke oorlogsslachtoffers 1914‑1918 is inderdaad een nationaliteitscriterium opgenomen voor het aanvragen van invaliditeitspensioenen door slachtoffers van ontploffingen van munitie uit de Eerste Wereldoorlog. Ik besef heel goed dat artikel 1 van voornoemde wet, dat de Belgische nationaliteit oplegt, aanleiding kan geven tot discussie, maar men moet zich terugplaatsen in de tijdsgeest waarin die wet tot stand is gekomen.

België heeft echter een zeer ruime wetgeving aangenomen ten gunste van de oorlogsslachtoffers. De vergoeding van slachtoffers die wegens oorlogsfeiten een vastgestelde schade hebben opgelopen, heeft als belangrijk uitgangspunt het principe van nationale solidariteit. De staat heeft stricto sensu niet de absolute verplichting alle schade te vergoeden die geleden werd door slachtoffers van de oorlog in België. Men heeft bij het schrijven van de wetgeving ter zake keuzes moeten maken. Soms waren die pijnlijk, soms controversieel, maar steeds hadden ze als doel een zo groot mogelijk aantal slachtoffers te vergoeden. Het dramatisch ongeval dat plaatsvond in Ieper toont helaas aan dat het inderdaad opportuun is om de voorwaarden die door de wet worden gesteld te versoepelen, teneinde deze wet billijker te maken en in harmonie te brengen met de tijdsgeest van vandaag. Ik zal dus de Hoge Raad voor Oorlogsinvaliden, Oud-strijders en Oorlogsslachtoffers vragen om mij concrete maatregelen hieromtrent voor te stellen. De volgende stap zal er dan in bestaan een meerderheid te vinden, om de voorgestelde maatregelen onder de vorm van een wettelijk initiatief in te dienen in de Kamer.

Mme Fatma Pehlivan (sp.a). –

Mevrouw Fatma Pehlivan (sp.a). – Ik dank de minister voor het antwoord in naam van de minister van Landsverdediging. Ik heb alle respect voor de wetgeving uit het verleden. We herdenken nu de Groote Oorlog, waarbij heel veel slachtoffers zijn gevallen. Het is goed dat men de slachtoffers is tegemoetgekomen.

Er kunnen echter nog altijd slachtoffers vallen. Ik ben enerzijds blij met het antwoord, maar anderzijds had ik graag met de minister gediscussieerd, want ik ben zelf ook van plan een wetsvoorstel in te dienen. Ik hoop op de steun van de minister voor een parlementair initiatief.

Question orale de M. Ahmed Laaouej au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «la mise en place d’une union bancaire au niveau européen» (no 5‑1367)

Mondelinge vraag van de heer Ahmed Laaouej aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de oprichting van een bankenunie op Europees vlak» (nr. 5‑1367)

M. Ahmed Laaouej (PS). – Hier s’est déroulée une réunion capitale pour la mise en place d’une union bancaire à l’échelon européen. Elle associait les membres du Parlement, de la Commission et du Conseil européens.

On le sait, la mise en place d’une union bancaire peut contribuer à préserver financièrement l’État, nos concitoyens, les épargnants et les investisseurs des crises bancaires générées par les dérives d’une économie « casino ».

À ce titre, la concrétisation d’une union bancaire est une étape prioritaire dans la perspective d’une meilleure régulation du secteur financier.

Pouvez-vous nous informer des conclusions de la réunion d’hier et, notamment, nous préciser qui détiendra le pouvoir décisionnel et quand cette union bancaire sera opérationnelle ?

De heer Ahmed Laaouej (PS). –

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. – L’accord de ce matin concerne un des piliers de l’Union bancaire, à savoir le mécanisme de résolution unique des banques défaillantes. Le deuxième pilier complète le premier, celui du mécanisme de supervision unique, qui deviendra opérationnel en novembre de cette année. Un accord a été obtenu sur les deux textes qui jettent les bases pour le deuxième pilier, à savoir le règlement sur le mécanisme de résolution unique et l’accord intergouvernemental portant sur le transfert des fonds et sur la mutualisation du fonds européen.

Du point de vue de la Belgique, l’accord améliore fortement le texte du Conseil. Quelles sont les grandes lignes de l’accord ?

Premièrement, il prévoit la mise en place d’un conseil de résolution et d’un fonds de résolution.

Deuxièmement, en matière de procédure, il incombera au superviseur, c’est-à-dire la Banque Centrale Européenne – BCE –, de déclencher le processus et de décider si une banque est sur le point de faire faillite. Toutefois, le conseil de résolution peut demander à la BCE de prendre une telle décision ; si elle s’y refuse, le conseil de résolution pourra prendre lui-même cette décision.

Troisièmement, le fonds de résolution sera financé par des contributions bancaires. Il s’élèvera à 1% des dépôts couverts dans les États participants. Dans un premier temps, ce fonds sera constitué par des compartiments nationaux qui disparaîtront progressivement au cours d’une période de huit ans, soit deux ans plus tôt que ne le prévoyaient les termes de référence qui datent de décembre 2013. La « mutualisation » progressive du fonds sera plus rapide que la prévision initiale. Je me réjouis de cette évolution conforme à ce que nous avons toujours défendu au sein du Conseil et de la conférence intergouvernementale.

Ensuite, je signalerai que la structure du conseil de résolution comportera deux niveaux, à savoir une session exécutive et une session plénière. Des représentants de toutes les autorités nationales de résolution siégeront dans la session plénière, tandis que la représentation des autorités nationales de résolution dans la session exécutive sera limitée aux autorités concernées par une résolution. Cette session exécutive est donc plus efficace et plus à même de pouvoir rapidement se mettre d’accord sur une décision de résolution. C’est la raison pour laquelle la Belgique a toujours plaidé pour une session exécutive suffisamment forte. Je me réjouis donc que l’accord provisionnel de ce matin réduise l’implication de la session plénière. La session plénière pourra notamment jouer un rôle lorsque le montant cumulé des interventions du fonds de résolution dépassera cinq milliards d’euros en douze mois consécutifs.

Enfin, je tiens à souligner que le conseil de résolution sera établi à Bruxelles.

En conclusion, je me réjouis de cet accord dont le dispositif est plus efficace et plus solidaire que sa version de décembre dernier. Cet accord provisionnel a été conclu neuf mois après la présentation de la proposition par la Commission. Voici six mois, beaucoup pensaient cet accord impossible ; on peut donc sans conteste parler d’un succès.

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken.

M. Ahmed Laaouej (PS). – Je tenais à poser cette question à M. le ministre des Finances car, de fait, nous franchissons avec cette union bancaire une étape considérable vers une meilleure supervision financière à l’échelle européenne. Cette réforme structurelle est très importante. Nous en débattrons encore abondamment afin de juger à sa juste valeur la réponse de M. le ministre que, du reste, je remercie.

À l’occasion de l’importante réforme bancaire dont la Chambre et le Sénat vont bientôt être saisis, j’envisage de demander la mise à disposition de chariots pour les parlementaires, tant le dossier est volumineux. Il témoigne d’ailleurs de l’important travail du gouvernement et en particulier du ministre des Finances.

De heer Ahmed Laaouej (PS). –

Question orale de M. Louis Siquet au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «l’application du taux majoré aux rentes allemandes des travailleurs forcés, des prisonniers politiques, des déportés et des enrôlés de force» (no 5‑1368)

Mondelinge vraag van de heer Louis Siquet aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «het toepassen van de verhoogde aanslagvoet op de Duitse rentes van dwangarbeiders, politieke gevangenen, gedeporteerden en verplicht ingelijfden» (nr. 5‑1368)

M. Louis Siquet (PS). – À la suite des conclusions du groupe de travail consacré à la question de l’évitement d’une double imposition pour les travailleurs frontaliers, les travailleurs forcés, les prisonniers politiques, les déportés et les enrôlés de force ont été exemptés d’imposition pour les rentes allemandes dont ils bénéficient sur la base des périodes retenues.

Malheureusement, l’administration fiscale belge enregistre ces rentes allemandes pour appliquer un taux majoré qui augmente la taxation en Belgique. Cela représente une belle contradiction.

Monsieur le ministre, ne trouvez-vous pas absurde de demander à l’Allemagne l’exonération de la taxe allemande pour ces rentes octroyées, alors qu’en Belgique, nous tolérons la prise en considération de cette rente pour l’application du taux majoré ?

Le nouvel accord conclu le 11 décembre 2013 permet-il de modifier la situation actuelle ?

De heer Louis Siquet (PS). –

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. – Un accord est en effet intervenu, après de multiples concertations avec mon homologue allemand, sur le traitement fiscal des pensions dites de guerre en Allemagne.

En ce qui concerne le traitement fiscal en Belgique, il est vrai que, conformément à la convention préventive de la double imposition conclue entre la Belgique et l’Allemagne ainsi qu’aux dispositions de droit interne belge, de telles pensions sont exonérées d’impôt sur les revenus en Belgique, mais doivent être prises en considération pour déterminer le taux d’imposition applicable aux autres revenus imposables en Belgique.

Il n’est pas possible de régler votre question au travers des dispositions de la convention préventive de la double imposition conclue avec l’Allemagne. Il faut intervenir en droit interne. Plus précisément, la question est de savoir si le principe de la progressivité doit être modifié. Il semble vraisemblable que ce sujet sera discuté lorsque le gouvernement mettra en œuvre la réforme fiscale prévue.

Mon administration m’a notamment informé qu’une éventuelle solution possible à votre question spécifique pourrait consister à insérer un 2ºbis à l’article 38, §1, alinéa 1er, du Code des impôts sur les revenus 1992 (CIR 92) en vue d’exonérer certaines pensions versées par l’Allemagne à des résidents belges en raison des événements de la guerre 1940‑1945.

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken.

M. Louis Siquet (PS). – Je voudrais savoir quand cette disposition s’appliquera. Il est en effet absurde, d’une part, de demander l’exonération totale à l’Allemagne et, d’autre part, d’appliquer le taux majoré en Belgique.

De heer Louis Siquet (PS). –

Question orale de Mme Olga Zrihen au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «les possibilités d’annulation de la dette bilatérale dite odieuse contractée par la Tunisie sous le régime Ben Ali» (no 5‑1369)

Mondelinge vraag van mevrouw Olga Zrihen aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de mogelijkheden om de zogenaamde schandelijke bilaterale schuld die Tunesië onder het Ben Ali-regime is aangegaan kwijt te schelden» (nr. 5‑1369)

Mme Olga Zrihen (PS). – En novembre 2013, je vous ai interpellé sur les engagements pris par la Belgique à propos de la suspension du remboursement de la dette tunisienne à son égard, dès lors que tout ou partie de cette dernière pouvait être définie comme odieuse.

Récemment, en se référant à la résolution du Sénat belge du 20 juillet 2011 visant à soutenir le développement économique et la cohésion sociale en Tunisie et demandant l’annulation de la dette odieuse contractée par l’ancien régime, la Tunisie a exprimé son souhait de reconversion de sa dette bilatérale avec la Belgique en projets de développement. Elle a également introduit une demande officielle auprès notre pays. À l’instar des démarches similaires entreprises en 2012 auprès de l’Allemagne et couronnées de succès, des rencontres entre l’ambassadeur de Tunisie dans notre pays et nos autorités compétentes ont par ailleurs eu lieu à ce sujet.

Quel est l’état d’avancement de l’audit sur la dette tunisienne afin de la définir comme odieuse ou non ? Quelles sont les possibilités de voir la Belgique annuler cette dette dont la Tunisie lui est débitrice ou, tout au moins, de la voir s’engager dans une reconversion de la dette bilatérale tunisienne à son égard en projets de développement et d’investissements ?

C’est le meilleur signal que nous puissions donner à ce pays étant donné la voie sur laquelle il s’est engagé avec sa nouvelle Constitution. C’est un geste fort que nous pourrions poser.

Mevrouw Olga Zrihen (PS). –

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. – L’audit réalisé au sein de mon administration indique que, sur une dette bilatérale globale de 24 millions d’euros, quinze ont été prêtés dans le cadre du projet d’assainissement et de réhabilitation de la baie de Sfax. Ce projet, datant de 2006, bénéficie directement à la population et ne peut en aucun cas être considéré comme odieux. À cet égard, il est utile de rappeler que les prêts que la Belgique accorde bilatéralement sont responsables et doivent bénéficier à la population. Il est également important de souligner que la Tunisie n’est pas en situation de surendettement. Aucun problème de gestion ou de soutenabilité n’a été constaté.

Le premier ministre a récemment rencontré le président de l’assemblée constituante tunisienne. Dans le cadre de cette rencontre, les autorités tunisiennes ont introduit officieusement une demande de conversion d’une partie de leur dette bilatérale en projets d’investissements. Le premier ministre a pris acte de cette demande officieuse et a relayé cette information auprès de mes services. Au vu de l’évolution de la situation politique en Tunisie et compte tenu du rôle majeur joué par ce pays dans cette région fragile, nous sommes disposés à mettre en œuvre des mesures ayant un impact positif pour la population tunisienne.

Sur cette base, j’ai demandé à mes services d’élaborer un projet de reconversion de dette. Une telle mesure aura un impact budgétaire égal au montant de la reconversion. Une discussion est actuellement en cours avec mon collègue de la Coopération au développement afin de dégager une proposition concrète.

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken.

Mme Olga Zrihen (PS). – Le projet de reconversion est un acquis tout à fait positif. Le ministre de la Coopération au développement y sera très sensible.

La demande tunisienne est-elle officieuse ou officielle ?

Mevrouw Olga Zrihen (PS). –

M. Koen Geens, ministre des Finances, chargé de la Fonction publique. – Officielle.

De heer Koen Geens, minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken.

Mme Olga Zrihen (PS). – C’est important. En réponse à la dernière question que j’avais posée, il m’avait été indiqué qu’en l’absence de demande, on ne pouvait annuler la dette. Cette demande est désormais officielle et nous sommes très heureux de constater que la Belgique y répond positivement. Nous attendons dès lors de découvrir ce projet de reconversion. Mieux que des mots, il s’agit d’un signal fort visant à soutenir le projet de développement démocratique tunisien.

Mevrouw Olga Zrihen (PS). –

Projet de loi fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail des membres professionnels opérationnels des zones de secours et du Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale (Doc. 5‑2738) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp tot vaststelling van bepaalde aspecten van de organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones en van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp (Stuk 5‑2738) (Evocatieprocedure)

Discussion générale

Algemene bespreking

M. le président. – La parole est à M. De Padt pour un rapport oral.

De voorzitter. – Het woord is aan de heer De Padt voor een mondeling verslag.

M. Guido De Padt (Open Vld), rapporteur. –

De heer Guido De Padt (Open Vld), rapporteur. – In de praktijk blijkt het voor heel wat brandweerkorpsen niet mogelijk om de grenzen van de wet van 14 december 2000 tot vaststelling van sommige aspecten van de organisatie van de arbeidstijd in de openbare sector te respecteren. De brandweermannen werken meer dan de toegelaten 38 uur.

Ook de uitzonderingsmogelijkheden in de wet volstaan niet om rekening te houden met de specificiteit van de arbeidsomstandigheden van de brandweerkorpsen, bijvoorbeeld inzake de minimale rusttijd en de maximale arbeidstijd per dag.

Volgens de wet van 14 december 2000 kan een werknemer er niet zelf voor kiezen om bijkomende uren te presteren, terwijl die vraag hiernaar bij de brandweer uitdrukkelijk aanwezig is.

De Belgische wet is op een aantal punten strenger dan de Europese richtlijn, die een gemiddelde van 48 uur aanvaard. Ook het beginsel van de opt out werd niet overgenomen in de Belgische wet. Een aanpassing van het wettelijk kader is dus nodig.

Ik overloop de krachtlijnen van het wetsontwerp.

Ten eerste voorziet het in de omzetting van de Europese richtlijn betreffende de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones.

In de tweede plaats wordt een wettelijk kader gecreëerd dat het mogelijk maakt dat alle hulpverleningszones de arbeidstijd van toepassing in hun zone kunnen vastleggen na onderhandeling met de representatieve vakorganisaties, eventueel na een procedure van sociale bemiddeling.

De wekelijkse arbeidstijd bedraagt in principe 38 uur, te respecteren over een referentieperiode van vier maanden. Van dit principe kan enkel worden afgeweken door de hulpverleningszones waar nu al meer dan de helft van het beroepspersoneel in een regime van meer dan 38 uur werkt.

In een zevental zones zal de bovengrens van gemiddeld 48 uur per week worden gehanteerd.

Het is de bedoeling dat alle hulpverleningszones op 1 januari 2025 een 38‑urensysteem hebben. Die termijn kan met maximaal tien jaar worden verlengd.

Met het geschreven akkoord van de werknemer, dus op vrijwillige basis, zullen maximaal tien bijkomende uren per week kunnen worden gepresteerd.

In een uitdoofscenario kunnen enkelen kiezen om gemiddeld tot 52 uur per week te presteren. Om de rechtsonzekerheid weg te werken, verduidelijkt het wetsontwerp onder welke omstandigheden pauzes kunnen worden genomen, tot welke maximale grens per week er kan worden gewerkt enzovoort.

Het toezicht op de naleving van de nieuwe wet zal toekomen aan de algemene inspectie van de brandweer, enerzijds, en aan de ambtenaren die het toezicht uitoefenen op de wet van 2000, anderzijds.

De inwerkingtreding zal parallel verlopen met de inwerkingtreding van de hulpverleningszones en het nieuwe statuut van het brandweerpersoneel, meer bepaald op 1 januari 2015 of 1 januari 2016.

Er werden drie amendementen goedgekeurd.

Een eerste amendement strekte ertoe een nieuw opschrift in te voegen na artikel 1, namelijk Organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones.

Een tweede amendement strekte ertoe in artikel 22 de woorden “Deze wet” te vervangen door de woorden “Hoofdstuk 1”.

Met het derde amendement werd een nieuw hoofdstuk ingevoegd dat een aantal wijzigingen aanbrengt in de wet van 15 mei 2007 betreffende de civiele veiligheid. Artikel 68 van deze wet bepaalt dat wanneer de gemeenten het onderling niet eens worden over de kostenverdeling aan de hulpverleningszone, deze verdeling wordt bepaald op basis van een aantal criteria. De vastlegging van zo’n federale verdeelsleutel blijkt niet goed te werken. Daarom wordt in het amendement bepaald dat de provinciegouverneur de verdeelsleutel bepaalt op basis van een aantal parameters die in de wet worden opgenomen. Daarbij moet voor minstens 70% rekening gehouden worden met de parameter residentiele en actieve bevolking.

Tot daar het verslag over het wetsontwerp en de amendementen. Ik zal nu namens onze fractie een aantal korte opmerkingen maken.

De noodzaak van voorliggend ontwerp is duidelijk. Europa heeft met betrekking tot de arbeidstijd bij de brandweerkorpsen een inbreukprocedure tegen België opgestart. Wij vinden dat een werknemer die er zelf voor kiest extra uren te presteren, die kans moet kunnen krijgen. Vooral omdat die vraag bij de brandweer uitdrukkelijk aanwezig is.

 

Wij zijn tevreden dat het wetsontwerp het mogelijk maakt goed opgeleide en gemotiveerde brandweerlieden meer in te zetten en hun inzetbaarheid niet te blokkeren door een arbeidsregime van 38 uur. De door de Europese richtlijn gestelde grenzen inzake de gemiddelde arbeidstijd, namelijk 48 uur, worden ook gerespecteerd, zodat de bescherming van de werknemer gegarandeerd kan blijven.

Open Vld is ook tevreden dat er rechtszekerheid tot stand wordt gebracht en dat het ontwerp duidelijk bepaalt onder welke omstandigheden pauzes kunnen worden genomen, tot welke maximale grens per week – 60 uur – er kan worden gewerkt, onder welke omstandigheden – twee gevallen van overmacht – deze absolute grenzen mogen worden overschreden, en wat de maximale duur van een arbeidsprestatie – 24 uur – is.

Open Vld is tevens tevreden dat de mogelijkheid om bijkomende arbeidstijd uit te voeren vijf jaar na de inwerkingtreding van deze wet zal worden geëvalueerd, waarbij rekening zal worden gehouden met de evolutie van de Europese reglementering en de evolutie van de beschikbare effectieven.

Het is namelijk goed mogelijk dat met het huidige ontwerp heel wat zones tot een derde meer personeel zullen moeten aanwerven, enkel voor het behoud van hun huidige dienstverlening aan de burger. De meerkosten hiervan zullen moeten worden gedragen door een stijging van de federale dotatie aan de hulpverleningszones. Deze stijging is reeds opgenomen in een financieel meerjarenplan, goedgekeurd door deze regering, maar het zal aan deze én de volgende regering zijn om dat plan uit te voeren.

De notificatie van de Ministerraad van 22 november 2013 vermeldde dat er rekening diende te worden gehouden met een brief van het departement Begroting die stelde dat de meerkosten als gevolg van het wetsontwerp dienden te worden berekend. Aangezien er nu toch een einddatum is voorzien, is deze vraag des te meer pertinent. Hetzelfde akkoord over de begroting stelt immers dat geen enkele euro zal mogen worden bijgevraagd voor de uitvoering van het wetsontwerp.

Open Vld is ook tevreden dat er eindelijk een einde komt aan de rechtsonzekerheid aangaande de verdeelsleutels en dat er ook een stok achter de deur komt in verband met die verdeelsleutels: slagen de gemeenten er niet in om een akkoord te bereiken, dan zal de gouverneur de verdeelsleutels bepalen.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Pour le texte amendé par la commission de l’Intérieur et des Affaires administratives, voir document 5‑2738/XX.)

(Voor de tekst geamendeerd door de commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden, zie stuk 5‑2738/XX.)

M. le président. – Je vous rappelle que la commission propose un nouvel intitulé : Projet de loi fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail des membres professionnels opérationnels des zones de secours et du Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale et modifiant la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile.

De voorzitter. – Ik herinner eraan dat de commissie een nieuw opschrift voorstelt: Wetsontwerp tot vaststelling van bepaalde aspecten van de organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones en van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp en tot wijziging van de wet van 15 mei 2007 betreffende de civiele veiligheid.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Projet de loi portant modification de la loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l’ordre judiciaire (Doc. 5‑2741)

Wetsontwerp houdende wijziging van de wet van 1 december 2013 tot hervorming van de gerechtelijke arrondissementen en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op een grotere mobiliteit van de leden van de rechterlijke orde (Stuk 5‑2741)

Discussion générale

Algemene bespreking

M le président. – La parole est à M. Vastersavendts pour un rapport oral.

De voorzitter. – Het woord is aan de heer Vastersavendts voor een mondeling verslag.

M. Yoeri Vastersavendts (Open Vld), corapporteur. –

De heer Yoeri Vastersavendts (Open Vld), corapporteur. – Het doel van dit wetsontwerp is de overgangsmaatregelen te bepalen van de wet van 1 december 2013, die de grootste gerechtelijke hervorming in ons land regelt van de voorbije dertig jaar. Er komen een aantal overgangsbepalingen om de overgang naar twaalf grote gerechtelijke arrondissementen op 1 april zo vlot mogelijk te laten verlopen en de continuïteit bij justitie te verzekeren. Tot slot zijn er op vraag van de minister van Binnenlandse zaken enkele bepalingen opgenomen in verband met de organisatie van de komende verkiezingen op 25 mei.

Collega Maes vond dat de inwerkingtreding op 1 april veel te vroeg is. Ook collega Laeremans vond dat het nogal kort dag is. Hij vroeg de minister hoeveel voorzitters al benoemd waren en hoeveel er nog moeten worden benoemd. Commissievoorzitter Courtois uitte eveneens de vrees dat er chaos zou ontstaan in de organisatie door de snelle inwerkingtreding van deze hervorming. Toch besloot hij dat hij voldoende vertrouwen heeft in de minister en ervan uitgaat dat alles vlot zal verlopen. Mevrouw Khattabi verwees naar de amendementen die ze had ingediend, en vond ook dat de inwerkingtreding op 1 april te vroeg is.

 

De minister heeft omstandig antwoord gegeven.

Daarop volgden de artikelsgewijze bespreking en de stemmingen. De amendementen werden niet aangenomen en de niet-geamendeerde tekst werd goedgekeurd met acht stemmen voor, twee stemmen tegen en één onthouding.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission de la Justice est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑3342/5.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Justitie is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑3342/5.)

  Les articles 1er à 16 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 tot 16 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950)

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950)

Discussion

(Pour le texte adopté par la la commission des Finances et des Affaires économiques, voir document 5‑1950/4.)

Bespreking

(Voor de tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden, zie stuk 5‑1950/4.)

M. Rik Daems (Open Vld), rapporteur. –

De heer Rik Daems (Open Vld), rapporteur. – Dit wordt een zeer nutteloze uiteenzetting. Ik kan immers nu pas het mondelinge verslag geven, nadat het debat reeds voorbij is.

Het voorstel van resolutie werd ingediend op 13 januari 2013 door mevrouw Arena c.s. Voor de indieners is het van cruciaal belang dat België voluit de herindustrialisering van de Europese Unie steunt.

Het voorstel werd uitvoerig besproken en meerdere fracties hebben heel wat amendementen ingediend.

Het voorstel zet onder meer in op de duurzame herindustrialisering en op de strijd tegen protectionisme en dumping. Verder onderschrijft het de baten die de vrijhandel oplevert.

De resolutie verzet zich tegen de stelling van sommigen die denken dat de toekomst van Europa erin ligt om zijn industrie te verliezen. Uiteraard zijn er zonder industrie geen ondersteunende diensten en dus geen economie.

Gelet op de inhoud van de tekst achtten de leden van de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden het belangrijk de aanbevelingen van de resolutie vandaag in plenaire vergadering goed te keuren en dat met het oog op de Europese Lentetop van staats- en regeringsleiders en de sociale partners, die op 20 en 21 maart in Brussel plaatsvindt.

Namens de commissieleden wil ik de bijzonder interessante sprekers nogmaals te danken. De vergaderingen van 4 december 2013 en 22 januari 2014 werden gewijd aan hoorzittingen met de heer Benjamin Denis, adviseur CES, de heer Jonathan Holslag, professor VUB, de heer Frank Vandermarliere, algemeen adviseur Agoria, en de heer Didier Herbert, directeur DG Ondernemingen en Industrie van de Europese Commissie.

In de commissie werden ongeveer tachtig amendementen ingediend. Ze vormen de weerslag van de evolutie van het debat en de evolutie naar de uiteindelijk aangenomen tekst.

De resolutie is scherp gesteld en reikt zeer concrete sporen aan. Ik denk aan het Europees Agentschap voor innovatie, aan de nadruk op duurzame herindustrialisering, aan het accent op de cruciale rol van kleine en middelgrote ondernemingen en aan de baten van vrijhandelsverdragen voor de industrialisering.

We mogen tevens niet blind zijn voor oneerlijke concurrentie vanuit derde landen. Ook moet verder onderzoek worden gedaan naar bepaalde dumpingpraktijken die maken dat er geen level playing field is.

Het geamendeerde voorstel van resolutie werd aangenomen met negen stemmen bij één onthouding.

  La discussion est close.

  De bespreking is gesloten.

Journée mondiale de la trisomie 21

Wereld Downsyndroomdag

Mme Olga Zrihen (PS). – Certains de mes collègues ont peut-être remarqué que j’avais deux chaussettes dépareillées. Ils ont dû se dire que j’étais franchement très étourdie et très distraite. Ce n’est pas le cas.

Je voudrais simplement signaler que demain, c’est la journée de combat et de soutien aux enfants trisomiques 21 et qu’aujourd’hui, nous avons reçu le symbole de ce combat : deux chaussettes dépareillées.

Si vous voyez des personnes ou des parlementaires porter des chaussettes dépareillées en rue, ne vous inquiétez pas. Nous ne sommes ni distraits ni étourdis, nous essayons simplement de soutenir un combat qui nous tient profondément à cœur.

Mevrouw Olga Zrihen (PS). –

(Applaudissements sur tous les bancs)

(Algemeen applaus)

(Mme Sabine de Bethune, présidente, prend place au fauteuil présidentiel.)

(Voorzitster: mevrouw Sabine de Bethune.)

Prise en considération de propositions

Inoverwegingneming van voorstellen

Mme la présidente. – La liste des propositions à prendre en considération a été distribuée.

Y a-t-il des observations ?

Puisqu’il n’y a pas d’observations, ces propositions sont considérées comme prises en considération et renvoyées à la commission indiquée par le Bureau.

De voorzitter. – De lijst van de in overweging te nemen voorstellen werd rondgedeeld.

Zijn er opmerkingen?

Aangezien er geen opmerkingen zijn, beschouw ik die voorstellen als in overweging genomen en verzonden naar de commissies die door het Bureau zijn aangewezen.

(La liste des propositions prises en considération figure en annexe.)

(De lijst van de in overweging genomen voorstellen wordt in de bijlage opgenomen.)

Hommage au lieutenant général Jean-Marie Jockin, Commandant militaire du Palais de la Nation, à l’occasion de son départ à la retraite

Huldebetoon aan luitenant-generaal Jean-Marie Jockin, Militair Commandant van het Paleis der Natie, ter gelegenheid van zijn pensionering

Mme la présidente. –

De voorzitster. – Collega’s, vandaag ziet het federaal Parlement een gewaardeerd en toegewijd gezagsdrager vertrekken: luitenant-generaal Jockin. Sinds zijn aanstelling als commandant van het Paleis der Natie op 1 januari 2010 was hij een van de meest vertrouwde gezichten van onze instelling.

Luitenant-generaal Jockin werd geboren in Lanaye, aan de rand van de taalgrens: geen wonder dus dat hij tweetaligheid steeds hoog in het vaandel heeft gevoerd. Deze hoedanigheid heeft hem tijdens zijn indrukwekkende carrière in beide landstalen tot een even genuanceerd en gewaardeerd gesprekspartner gemaakt.

Le dernier chapitre de sa belle et riche carrière professionnelle, le Lieutenant général Jockin l’a écrit au Parlement fédéral, où il s’est employé quatre années durant à coordonner et à ajuster la politique de sécurité. C’est sous son impulsion que les services du Sénat et de la Chambre se sont, bien plus qu’auparavant, concertés au sein de groupes de travail. Si le Palais de la Nation dispose du premier plan de sécurité commun Chambre-Sénat de l’histoire du parlement, c’est grâce aux grands talents de diplomatie et à la volonté du Lieutenant général.

 

 

In hetzelfde verband hecht hij zeer veel belang aan permanente vorming voor al zijn medewerkers. Zelf was hij bereid de eigen expertise te delen, zowel met de parlementsleden als met de medewerkers van buitenlandse parlementen.

Zo vertrok hij onder meer verschillende keren op zending voor het superviseren van een consultancy-opdracht in het Parlement van Tunesië, dit onder de vleugels van de United Nations Development Programme. Zijn heldere briefings werden er ten zeerste gewaardeerd.

Le Lieutenant général illustre également les vertus redoutables de l’exemple. C’est en portant son badge de façon visible et en répétant inlassablement l’importance de cet élément de la politique de sécurité qu’il prônait, qu’il est parvenu à asseoir cette idée dans les usages du Parlement fédéral, malgré une résistance bien ancrée parmi nous tous depuis plus de trente ans.

 

 

We hebben luitenant-generaal Jockin leren kennen en waarderen als een officier in hart en nieren. Zijn didactische ingesteldheid, waarschijnlijk versterkt door zijn diverse onderwijs- en vormingsopdrachten aan het Koninklijk Hoger Instituut voor Defensie en aan de Koninklijke Militaire School, en zijn charismatisch optreden dwingen respect af. Hij belichaamt het type van de coachende, motiverende gids, een man voor wie morele waarden als loyauteit en integriteit de krijtlijnen voor beslissen en actie uitzetten!

La mine resplendissante qu’il arbore à l’âge de la retraite illustre à merveille le vieil adage mens sana in corpore sano. Tous ces atouts font de lui un homme armé pour la discussion, mais désarmant d’amabilité dans les contacts humains.

Général, nous ne pouvions pas vous laisser partir sans vous rendre un hommage à votre mesure. C’est fort de ce bilan largement plébiscité que vous pouvez vous tourner, serein à l’idée du devoir brillamment accompli, vers une liberté, une disponibilité à investir.

Votre famille, qui occupe déjà une place privilégiée dans votre vie, pourra plus amplement faire l’expérience de vos talents de négociateur et de stratège. Nous ne doutons pas que de beaux projets jailliront de votre créativité et qu’il ne vous restera vraiment pas beaucoup de loisirs pour évoquer le bon vieux temps au Palais de la Nation.

Merci pour tous vos bon services !

 

(Applaudissements sur tous les bancs)

(Algemeen applaus)

Votes

Stemmingen

(Les listes nominatives figurent en annexe.)

(De naamlijsten worden in de bijlage opgenomen.)

Projet de loi fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail des membres professionnels opérationnels des zones de secours et du Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale et modifiant la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile (Doc. 5‑2738) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp tot vaststelling van bepaalde aspecten van de organisatie van de arbeidstijd van de operationele beroepsleden van de hulpverleningszones en van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp en tot wijziging van de wet van 15 mei 2007 betreffende de civiele veiligheid (Stuk 5‑2738) (Evocatieprocedure)

Vote no 1

Stemming 1

Présents : 51
Pour : 38
Contre : 0
Abstentions : 13

Aanwezig : 51
Voor : 38
Tegen : 0
Onthoudingen : 13

  Le projet de loi est adopté.

  Il a été amendé et sera transmis à la Chambre des représentants.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het werd geamendeerd en zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden.

Projet de loi portant modification de la loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l’ordre judiciaire (Doc. 5‑2741)

Wetsontwerp houdende wijziging van de wet van 1 december 2013 tot hervorming van de gerechtelijke arrondissementen en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op een grotere mobiliteit van de leden van de rechterlijke orde (Stuk 5‑2741)

Vote no 2

Stemming 2

Présents : 50
Pour : 37
Contre : 13
Abstentions : 0

Aanwezig : 50
Voor : 37
Tegen : 13
Onthoudingen : 0

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera soumis à la sanction royale.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Koning ter bekrachtiging worden voorgelegd.

Projet de loi modifiant la loi du 29 mars 2004 concernant la coopération avec la Cour pénale internationale et les tribunaux pénaux internationaux (Doc. 5‑2742)

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 29 maart 2004 betreffende de samenwerking met het Internationaal Strafgerechtshof en de internationale straftribunalen (Stuk 5‑2742)

Vote no 3

Stemming 3

Présents : 50
Pour : 50
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig : 50
Voor : 50
Tegen : 0
Onthoudingen : 0

  Le projet de loi est adopté à l’unanimité.

  Il sera soumis à la sanction royale.

  Het wetsontwerp is eenparig aangenomen.

  Het zal aan de Koning ter bekrachtiging worden voorgelegd.

Projet de loi portant insertion d’un titre 2 “De l’action en réparation collective” au livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre XVII dans le livre I du Code de droit économique (Doc. 5‑2747) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp tot invoeging van titel 2 “Rechtsvordering tot collectief herstel” in boek XVII “Bijzondere gerechtelijke procedures” van het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek XVII in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2747) (Evocatieprocedure)

Vote no 4

Stemming 4

Présents : 51
Pour : 37
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig: 51
Voor: 37
Tegen: 0
Onthoudingen: 14

  Le Sénat a adopté le projet sans modification. Celui-ci sera transmis à la Chambre des représentants en vue de la sanction royale.

  De Senaat heeft het wetsontwerp ongewijzigd aangenomen. Het zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden met het oog op de bekrachtiging door de Koning.

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution dans le livre XVII “Procédures juridictionnelles particulières” du Code de droit économique et modifiant le Code judiciaire en vue d’attribuer aux cours et tribunaux de Bruxelles une compétence exclusive pour connaître de l’action en réparation collective visée au livre XVII, titre 2, du Code de droit économique (Doc.5‑2748)

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek XVII “Bijzondere rechtsprocedures” van het Wetboek van economisch recht en tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek teneinde de hoven en rechtbanken te Brussel een exclusieve bevoegdheid toe te kennen om kennis te nemen van de rechtsvordering tot collectief herstel, bedoeld in boek XVII, titel 2, van het Wetboek economisch recht (Stuk 5‑2748)

Vote no 5

Stemming 5

Présents : 50
Pour : 36
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig : 50
Voor : 36
Tegen : 0
Onthoudingen : 14

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera soumis à la sanction royale.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Koning ter bekrachtiging worden voorgelegd.

Proposition de résolution visant à promouvoir la réindustrialisation de l’Union européenne (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑1950)

Voorstel van resolutie teneinde de herindustrialisering van de Europese Unie te bevorderen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑1950)

Mme la présidente. – Nous votons sur l’amendement no 18 de M. Hellings.

De voorzitster. – We stemmen over amendement 18 van de heer Hellings.

Vote no 6

Stemming 6

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 46
Abstentions : 0

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 46
Onthoudingen: 0

  L’amendement n’est pas adopté.

  Het amendement is niet aangenomen.

  Le même résultat de vote est accepté pour les amendements nos 19 et 20 de M. Hellings. Ces amendements ne sont donc pas adoptés.

  Dezelfde stemuitslag wordt aanvaard voor de amendementen 19 en 20 van de heer Hellings. Deze amendementen zijn dus niet aangenomen.

Mme la présidente. – Nous votons sur l’amendement no 21 de M. Hellings.

De voorzitster. – We stemmen over amendement 21 van de heer Hellings.

Vote no 7

Stemming 7

Présents : 49
Pour : 12
Contre : 35
Abstentions : 2

Aanwezig: 49
Voor: 12
Tegen: 35
Onthoudingen: 2

  L’amendement n’est pas adopté.

  Het amendement is niet aangenomen.

Mme la présidente. – Nous votons sur l’amendement no 22 de M. Hellings.

De voorzitster. – We stemmen over amendement 22 van de heer Hellings.

Vote no 8

Stemming 8

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 35
Abstentions : 11

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 35
Onthoudingen: 11

  L’amendement n’est pas adopté.

  Het amendement is niet aangenomen.

Mme la présidente. – Nous votons sur l’amendement no 23 de M. Hellings.

De voorzitster. – We stemmen over amendement 23 van de heer Hellings.

Vote no 9

Stemming 9

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 46
Abstentions : 0

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 46
Onthoudingen: 0

  L’amendement n’est pas adopté.

  Het amendement is niet aangenomen.

  Le même résultat de vote est accepté pour les amendements nos 24 et 25 de M. Hellings. Ces amendements ne sont donc pas adoptés.

  Dezelfde stemuitslag wordt aanvaard voor de amendementen 24 en 25 van de heer Hellings. Deze amendementen zijn dus niet aangenomen.

Mme la présidente. – Nous votons à présent sur la proposition de résolution.

De voorzitster. – We stemmen nu over het voorstel van resolutie.

Vote no 10

Stemming 10

Présents : 50
Pour : 36
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig: 50
Voor: 36
Tegen: 0
Onthoudingen: 14

  La résolution est adoptée. Elle sera transmise au premier ministre et au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes.

  De resolutie is aangenomen. Zij zal worden overgezonden aan de eerste minister en aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken.

Ordre des travaux

Regeling van de werkzaamheden

Mme la présidente. – Le Bureau propose l’ordre du jour suivant pour la semaine prochaine :

De voorzitster. – Het Bureau stelt voor volgende week deze agenda voor:

Jeudi 27 mars 2014 à 15 heures

Débat d’actualité et questions orales.

Projet de loi réformant la procédure de règlement des plaintes auprès du Conseil supérieur de la Justice ; Doc. 5‑2497/1.

Projet de loi portant assentiment à l’accord de coopération du 17 juillet 2013 entre l’État fédéral, la Communauté flamande, la Communauté française, la Communauté germanophone, la Région flamande, la Région wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, la Commission communautaire française et la Commission communautaire commune relatif à la mise en oeuvre de la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur ; Doc. 5‑2518/1. [Pour mémoire]

Procédure d’évocation
Projet de loi relatif à l’organisation de la représentation des indépendants et des PME ; Doc. 5‑2736/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant assentiment à la Convention no 170 de l’Organisation internationale du travail concernant la sécurité dans l’utilisation des produits chimiques au travail, adoptée à Genève le 25 juin 1990 ; Doc. 5‑2482/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant approbation de certaines modifications de diverses actes internationaux adoptés sous les auspices de l’Organisation maritime internationale ; Doc. 5‑2492/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant assentiment à l’Accord-cadre de partenariat et de coopération entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et la Mongolie, d’autre part, fait à Oulan-Bator le 30 avril 2013 ; Doc. 5‑2496/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre le Gouvernement du Royaume de Belgique et le Gouvernement de la République française relatif à la coopération transfrontalière en matière policière et douanière, fait à Tournai le 18 mars 2013 ; Doc. 5‑2519/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant assentiment au Traité sur le commerce des armes, fait à New York le 2 avril 2013 ; Doc. 5‑2520/1. [Pour mémoire]

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre le Royaume de Belgique et les États-Unis d’Amérique relatif au statut d’une catégorie de personnel relevant des Forces des États-Unis, fait à Bruxelles le 13 juillet 2012 ; Doc. 5‑2521/1. [Pour mémoire]

Proposition de résolution relative à la prise en charge de personnes handicapées souffrant en plus d’un trouble psychique ou d’un trouble grave du comportement, et en particulier de celles qui requièrent une hospitalisation (de M. André du Bus de Warnaffe et consorts) ; Doc. 5‑2201/1.

Prise en considération de propositions.

À partir de 17 heures : Votes nominatifs sur l’ensemble des points à l’ordre du jour dont la discussion est terminée.

Donderdag 27 maart 2014 om 15 uur

Actualiteitendebat en mondelinge vragen.

Wetsontwerp tot hervorming van de procedure van klachtenbehandeling bij de Hoge Raad voor de Justitie; Stuk 5‑2497/1.

Wetsontwerp houdende instemming met het samenwerkingsakkoord van 17 juli 2013 tussen de Federale Staat, de Vlaamse Gemeenschap, de Franse Gemeenschap, de Duitstalige Gemeenschap, het Vlaamse Gewest, het Waalse Gewest, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, de Franse Gemeenschapscommissie en de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie betreffende de implementatie van de richtlijn 2006/123/EG van het Europees Parlement en de Raad van 12 december 2006 betreffende de diensten op de interne markt; Stuk 5‑2518/1. [Pro memorie]

Evocatieprocedure
Wetsontwerp betreffende de organisatie van de vertegenwoordiging van de zelfstandigen en de kmo’s; Stuk 5‑2736/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp houdende instemming met het Verdrag nr. 170 van de Internationale Arbeidsorganisatie betreffende de veiligheid bij het gebruik van chemische producten op het werk, aangenomen te Genève op 25 juni 1990; Stuk 5‑2482/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp tot instemming met bepaalde wijzigingen van verscheidene internationale akten aangenomen onder de auspiciën van de Internationale Maritieme Organisatie; Stuk 5‑2492/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp houdende instemming met de Kaderovereenkomst inzake een partnerschap en samenwerking tussen de Europese Unie en haar Lidstaten, enerzijds, en Mongolië, anderzijds, gedaan te Ulaanbaatar op 30 april 2013; Stuk 5‑2496/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de regering van het Koninkrijk België en de regering van de Franse Republiek betreffende de grensoverschrijdende samenwerking in politie- en douanezaken, gedaan te Doornik op 18 maart 2013; Stuk 5‑2519/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp houdende instemming met het Verdrag inzake handel in wapens, gedaan te New York op 2 april 2013; Stuk 5‑2520/1. [Pro memorie]

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen het Koninkrijk België en de Verenigde Staten van Amerika inzake de rechtspositie van een personeelscategorie van de Strijdkrachten van de Verenigde Staten, gedaan te Brussel op 13 juli 2012; Stuk 5‑2521/1. [Pro memorie]

Voorstel van resolutie betreffende de opvang van personen met een handicap met een bijkomende psychische stoornis of ernstige gedragsstoornis, in het bijzonder, voor deze voor wie een ziekenhuisopname is vereist (van de heer André du Bus de Warnaffe c.s.); Stuk 5‑2201/1.

Inoverwegingneming van voorstellen.

Vanaf 17 uur: Naamstemmingen over de afgehandelde agendapunten in hun geheel.

  Le Sénat est d’accord sur cet ordre des travaux.

  De Senaat is het eens met deze regeling van de werkzaamheden.

Mme la présidente. – L’ordre du jour de la présente séance est ainsi épuisé.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 27 mars à 15 h.

De voorzitster. – De agenda van deze vergadering is afgewerkt.

De volgende vergadering vindt plaats op donderdag 27 maart om 15 uur.

(La séance est levée à 17 h 50.)

(De vergadering wordt gesloten om 17.50 uur.)

Excusés

Berichten van verhindering

MM. De Decker et Morael, pour raison de santé, M. Mahoux, en mission à l’étranger, Mmes Khattabi, Sleurs et Vogels, pour d’autres devoirs, demandent d’excuser leur absence à la présente séance.

Afwezig met bericht van verhindering: de heren De Decker en Morael, om gezondheidsredenen, de heer Mahoux, met opdracht in het buitenland, de dames Khattabi, Sleurs en Vogels, wegens andere plichten.

  Pris pour information.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Annexe

Bijlage

Votes nominatifs

Naamstemmingen

Vote no 1

Stemming 1

Présents : 51
Pour : 38
Contre : 0
Abstentions : 13

Aanwezig: 51
Voor: 38
Tegen: 0
Onthoudingen: 13

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Yves Buysse, Alain Courtois, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Dominique Tilmans, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Frank Boogaerts, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

Vote no 2

Stemming 2

Présents : 50
Pour : 37
Contre : 13
Abstentions : 0

Aanwezig: 50
Voor: 37
Tegen: 13
Onthoudingen: 0

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Alain Courtois, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Dominique Tilmans, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Contre

Tegen

Frank Boogaerts, Yves Buysse, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Sabine Vermeulen.

Vote no 3

Stemming 3

Présents : 50
Pour : 50
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig: 50
Voor: 50
Tegen: 0
Onthoudingen: 0

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Frank Boogaerts, Jacques Brotchi, Yves Buysse, Alain Courtois, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Benoit Hellings, Louis Ide, Jean-François Istasse, Lies Jans, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Freya Piryns, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Yoeri Vastersavendts, Sabine Vermeulen, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Vote no 4

Stemming 4

Présents : 51
Pour : 37
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig: 51
Voor: 37
Tegen: 0
Onthoudingen: 14

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Alain Courtois, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Dominique Tilmans, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Frank Boogaerts, Yves Buysse, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

Vote no 5

Stemming 5

Présents : 50
Pour : 36
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig: 50
Voor: 36
Tegen: 0
Onthoudingen: 14

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Alain Courtois, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Frank Boogaerts, Yves Buysse, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

Vote no 6

Stemming 6

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 46
Abstentions : 0

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 46
Onthoudingen: 0

Pour

Voor

Benoit Hellings, Freya Piryns, Cécile Thibaut.

Contre

Tegen

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Frank Boogaerts, Jacques Brotchi, Yves Buysse, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Louis Ide, Jean-François Istasse, Lies Jans, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Yoeri Vastersavendts, Sabine Vermeulen, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Vote no 7

Stemming 7

Présents : 49
Pour : 12
Contre : 35
Abstentions : 2

Aanwezig: 49
Voor: 12
Tegen: 35
Onthoudingen: 2

Pour

Voor

Frank Boogaerts, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

Contre

Tegen

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Yves Buysse, Bart Laeremans.

Vote no 8

Stemming 8

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 35
Abstentions : 11

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 35
Onthoudingen: 11

Pour

Voor

Benoit Hellings, Freya Piryns, Cécile Thibaut.

Contre

Tegen

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Frank Boogaerts, Yves Buysse, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

Vote no 9

Stemming 9

Présents : 49
Pour : 3
Contre : 46
Abstentions : 0

Aanwezig: 49
Voor: 3
Tegen: 46
Onthoudingen: 0

Pour

Voor

Benoit Hellings, Freya Piryns, Cécile Thibaut.

Contre

Tegen

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Frank Boogaerts, Jacques Brotchi, Yves Buysse, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Louis Ide, Jean-François Istasse, Lies Jans, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Yoeri Vastersavendts, Sabine Vermeulen, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Vote no 10

Stemming 10

Présents : 50
Pour : 36
Contre : 0
Abstentions : 14

Aanwezig: 50
Voor: 36
Tegen: 0
Onthoudingen: 14

Pour

Voor

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Jacques Brotchi, Rik Daems, Mohamed Daif, Sabine de Bethune, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Guido De Padt, Gérard Deprez, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Paul Magnette, Bertin Mampaka Mankamba, Vanessa Matz, Richard Miller, Fatma Pehlivan, Jan Roegiers, Fatiha Saïdi, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Dominique Tilmans, Yoeri Vastersavendts, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Abstentions

Onthoudingen

Frank Boogaerts, Yves Buysse, Benoit Hellings, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Freya Piryns, Veerle Stassijns, Helga Stevens, Cécile Thibaut, Wilfried Vandaele, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.